Par : Nermine Khattab
Après trois ans de travaux, la première phase de développement du Musée égyptien du Caire vient de se terminer, offrant au visiteur une nouvelle vision de l’art de l’Egypte Ancienne.
Le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités vient de recevoir le plan muséal et les travaux exécutés de la première phase du développement et du réaménagement du Musée égyptien du Caire.
Ces travaux, surveillés et subventionnés par l’Union Européenne (UE), sont exécutés — en présence d’experts égyptiens — par un consortium d’institutions européennes, à savoir le Musée égyptologique de Turin, le Louvre, le British Museum, le Musée égyptien de Berlin, le Musée national des antiquités de Leyden, l’Office fédéral allemand du génie civil et de l’aménagement du territoire (BBR), l’Institut Français d’Archéologie Orientale (IFAO) et l’Institut Central italien pour l’Archéologie (ICA). Ce projet, qui a coûté 3,1 millions d’euros, a duré trois ans.
Non seulement il comprend le développement des 14 galeries du musée, mais il confirme aussi son identité thématique en tant que musée représentant l’art de la civilisation égyptienne à travers les différentes époques.
Le Musée égyptien de la place Tahrir renferme dans ses multiples galeries des chefs-d’œuvre incomparables dans le monde entier.
Le projet de développement a commencé en 2019 par une étude approfondie de l’état du musée avec un objectif principal de tracer une vision stratégique future pour le musée en matière de gestion et de conservation des collections, de programmation culturelle, de communication, de développement des ressources et de gestion des infrastructures. Cette stratégie avait pour objectif principal d’améliorer l’expérience du visiteur, en attirant davantage les citoyens égyptiens et les touristes pour accroître l’empreinte économique du musée.
Les travaux de développement apparaissent dès l’entrée du musée par l’installation de nouvelles portes électroniques, de grands panneaux et cartes explicatifs qui montrent le circuit chronologique des galeries. Juste en face de la porte d’entrée, l’histoire pré et post-dynastique se raconte à travers des pièces dont la plupart s’exposent pour la première fois. La stèle du roi scorpion de la dynastie zéro qui marque le point de départ de la visite du musée est un chef-d’œuvre et marque le génie des Egyptiens en sculpture.







