Dr Moustafa Madbouli, le Premier ministre, a visité le gouvernorat de Béheira.
J’ai suivi attentivement la visite. Il a été reçu par le général Hicham Amna, gouverneur de Béheira. Le Premier ministre a déclaré que la part totale de Béheira dans les projets de développement est de 124 milliards de livres. Au cours des quatre dernières années, plus de 4 320 projets nationaux ont été mis en œuvre, pour un coût de 80 milliards de livres. Jusqu’à présent, 60% des projets nationaux dans le lac ont été mis en œuvre, avec une dépense de 49 milliards de livres.
Le Premier ministre a fait le tour de la province, suivi l’état d’avancement des travaux des projets de l’initiative « Vie décente ». Il était accompagné du général Mahmoud Chaaraoui, ministre du Développement local, et du général Achraf Hosni, vice-président de l’Autorité du génie militaire.
Ces projets sont mis en œuvre dans le cadre de l’initiative « Vie décente » lancée par le Président Abdel Fattah Al-Sissi, et sont mis en œuvre par nos Forces armées en partenariat avec les autorités dudit gouvernorat. Tous ceux qui suivent ce qui se passe découvriront que l’initiative comprenait 6 centres de Béheira, avec 42 unités locales. Plus de 390 villages et cantons. Le nombre de projets achevés rien qu’à Béheira est de 8.868 projets pour un coût de 44 milliards de livres. En plus de 80 milliards de livres comme projets nationaux. Ainsi, la part de Béheira dans les projets de développement est devenue 124 milliards de livres. On sait que l’un des objectifs les plus importants de « Vie décente » est d’offrir des possibilités d’emploi aux jeunes afin qu’il ne reste plus de chômeurs.
Je n’ajoute rien de nouveau en disant que la campagne égyptienne, il y a encore sept ans, était très négligée. Elle n’avait pas été prise en charge. L’Etat ne fournissait pas non plus jadis ce qui était nécessaire pour que les populations rurales se sentent vivre au XXIe siècle. Mais cette campagne s’est réveillée de son sommeil au rythme des travaux et des nombreux projets qui s’y déroulent. Je viens d’un village de Béheira. C’est le village de Dahriya, le centre d’Ity El-Baroud. Et ce que j’entends de ceux qui y vivent, c’est que le processus de développement se poursuit presque tous les jours. Peut-être tous les soirs. Son objectif est d’améliorer la vie des gens et de faire face aux problèmes dont ils souffrent.
Les livres d’histoire s’attardent sur les souffrances et les privations des populations rurales. Mais se souvenir d’eux à travers ce projet génial “Une vie décente” est un enjeu important que tous ceux qui ont décidé de continuer à vivre à la campagne méritent. La migration du village vers la ville est également un vrai problème pour les villes et les villages. La ville porte plus que sa capacité. Le village se plaint d’être vidé de cadres qui ont reçu une éducation et peuvent être utiles simplement parce qu’ils sont là. Nous vivons depuis des années et nous constatons que l’écart est grand et que les distances entre le village et la ville se creusent. Abandon total des villages.
Ainsi, un jeune homme fils de la campagne, dès qu’il apprend et obtient un travail, il émigre, laissant son village pour la ville. Et c’est une énorme perte pour le village et une augmentation des problèmes des villes.