Le plafond des rêves de la femme en Egypte n’a plus de limites
La femme en Egypte a pu réaliser beaucoup d’acquis qui en ont fait un partenaire majeur dans tous les domaines de l’action nationale. Elle est, de surcroît, un élément essentiel du mouvement économique, politique et social ainsi qu’un participant actif à la direction des institutions commerciales publiques et privées. Tout ceci n’aurait, bien sûr, pas été possible sans la conviction profonde d’un leadership conscient du rôle et du statut des femmes et de leur capacité à vaincre l’impossible et à changer les mentalités stagnantes dans la société. Dans ce contexte, il importe de souligner que le plafond des rêves des femmes est désormais sans limites. Augmenter le taux de participation des femmes à tous les postes clés est un objectif. C’est un rêve qui ne serait pas impossible, d’autant plus que les femmes vivent actuellement leur âge d’or lorsqu’on observe que tous les postes de décision sont devenus accessibles aux femmes et que de grands projets menés par des femmes égyptiennes.

En Egypte, la femme vit maintenant une nouvelle réalité dans laquelle elle est devenue un véritable partenaire dans toutes les plateformes nationales concernées par l’élaboration de politiques et de stratégies qui font bouger la vie. Tout cela revient à la Nouvelle République dont la devise est l’égalité des chances et la prévention des pratiques discriminatoires dans toutes ses formes.
La présidente du Conseil National de la Femme(CNF) a souligné que la femme est une combinaison unique, elle est la troisième ligne de défense de la patrie face aux forces de terrorisme et aux multiples crises, en plus de ses autres rôles dans son travail et au sein de sa famille.
Le centre médiatique du Conseil des ministres a récemment publié un rapport affirmant que les femmes égyptiennes ne sont plus seulement présentes en tête des objectifs des plans de développement de l’État, mais sont devenues des partenaires clé dans la prise des décisions.
Le rapport a révélé le changement positif dans la vision mondiale envers l’autonomisation de la femme. La conseillère de l’ancien président américain Ivanka Trump a salué les efforts des dirigeants et les initiatives du président pour ancrer une culture d’égalité, d’autonomisation et de non-discrimination. Elle a également exprimé son soutien total à ces efforts et à ce travail pour soutenir ces efforts.
La représentante de l’Organisation mondiale de la santé en Égypte, Naima Al-Qaseer, a indiqué qu’il existe plusieurs initiatives, notamment l’Initiative de la santé, qui pourrait être un modèle et une source d’expertise pour de nombreux pays. Investir dans la santé, en particulier celle des femmes, est un exemple unique à suivre. Suite au constat fait par l’Organisation mondiale de la santé sur le taux de malnutrition très élevé parmi les filles, l’Egypte s’est tout de suite mise à œuvrer pour la santé des femmes par le truchement d’un certain nombre d’initiatives en faveur des femmes.
Ainsi, l’indice d’écart entre les sexes publié par le Forum économique mondial s’est amélioré, enregistrant 0,635 point en 2022, contre 0,606 point en 2014.
Le pourcentage de sièges occupés par des femmes à la Chambre des représentants a augmenté, selon les Nations unies, pour atteindre 27,4 % en 2021 contre 14,9 % en 2017, en plus de la progression de l’Égypte de 17,8 points dans l’indice d’inclusion financière des femmes de plus de 15 ans.
Le rapport ajoute que l’Égypte a avancé de 25 points dans l’indice de l’entrepreneuriat, selon la Banque mondiale, puisqu’elle a marqué 100 points en 2023, pour la deuxième année consécutive, contre 75 points en 2014.
Le rapport a passé en revue la récolte des droits économiques, le taux de chômage des femmes ayant diminué de 5,5 points de pourcentage, enregistrant 19,3 % au quatrième trimestre 2022, contre 24,8 % au quatrième trimestre 2014, en plus d’une augmentation du nombre de femmes travaillant dans le secteur public de 7 points de pourcentage, atteignant 44,5 % au troisième trimestre 2022 contre 37,5 % au troisième trimestre 2014.
Le rapport a suivi les plus importants petits, moyens et microprojets pour les femmes, qui comprennent le projet national de développement communautaire, humain et local “Votre projet”, où la part des femmes dans le total des projets a atteint 33 %, en plus du nombre total de petits et microprojets ciblant les femmes à 76 800 projets jusqu’en février 2023.
Il a souligné que la part des femmes dans le total des projets dépendant de l’Agence de développement des petites, moyennes et micro-entreprises s’élevait à 45% avec un coût de 13,4 milliards de livres, pour un total de 797,6 mille projets jusqu’à la fin de 2022.
Le rapport a abordé les droits sociaux des femmes en matière d’éducation, le pourcentage de femmes inscrites dans l’enseignement supérieur ayant augmenté pour atteindre 49,4% en 2021-2022, contre 45,4% en 2013-2014, en plus de l’augmentation du pourcentage des filles inscrites dans des études supérieures pour atteindre 58,8 % en 2021-2022, contre 47,9 % en 2013-2014. Également, le taux d’abandon des filles (cycle primaire) a diminué à 0,18 % en 2021-2022, contre 0,45 % en 2013- 2014.
Le rapport indique également que les droits sociaux comprennent aussi le pourcentage de femmes bénéficiant du programme Takaful et Karama ou “solidarité et dignité “atteignant 75%, soit 3,5 millions de femmes, et 6 millions de femmes reçoivent des pensions d’assurance, soit 58% du total des retraités, et 3 millions de femmes assurées, soit 23 % des assurés, auxquels s’ajoutent un milliard de livres de la Caisse d’assurance familiale pour couvrir les provisions alimentaires de plus de 224 000 femmes divorcées et abandonnées.
Le rapport parle enfin d’efforts pour lutter contre la violence à l’égard des femmes dans le cadre des droits sociaux, puisque 31 unités de lutte contre la violence à l’égard des femmes ont été créées dans les universités égyptiennes. Dix centres d’accueil de femmes victimes de violence affiliés au ministère de la Solidarité sociale sont désormais opérationnels ainsi que des cliniques sécurisées pour les femmes dans 10 hôpitaux universitaires. En outre, une unité mixte pour protéger les femmes contre la violence a été créée pour recevoir les plaintes liées aux cas de violence à l’égard des femmes.