Il a installé des chaises, trouvé des ardoises et prévu la leçon du jour: comment dit-on en anglais “j’aime la Palestine”? Dans la cour d’une école devenue camp de déplacés dans la bande de Gaza, Tareq al-Ennabi veut redonner à ses élèves un goût de normalité.
Le 7 octobre, le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a lancé une attaque sans précédent en Israël qui a fait environ 1.200 morts, en majorité des civils, selon les autorités israéliennes.
Le lendemain, un dimanche, premier jour de la semaine dans la bande de Gaza, les petits Palestiniens ont cessé de prendre le chemin de l’école.
Leurs établissements étaient sous les bombes israéliennes, lancées en représailles à l’attaque du Hamas. Ils ont été transformés en abri de fortune pour les milliers de déplacés qui commençaient à fuir ou désertés par enseignants et élèves eux-mêmes forcés de partir.