Tout le monde cherche à être heureux. La quête du bonheur est l’un des principaux défis dans la vie. L’on s’interroge tout le temps sur notre bienêtre. L’on cherche à devenir heureux et à rester heureux. Mais le bonheur est-il un choix, une décision ou un état que l’on subit et qui dépend des circonstances vécues ?
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n’est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus. Le bonheur est un état global.Précurseur de la psychologie positive, Paul Diel disait : « la vie veut vivre de
mieux en mieux ». Il fit du bonheur, dès les années 1950, le principe de sa psychologie de la motivation.
Car le bonheur motive. Plus encore que la satisfaction qu’il apporte, sa première qualité est de nous stimuler. Si nous n’avions pas une vision du bonheur, que ferions-nous ? Il sert d’étalon de mesure à nos désirs, à nos projets et à nos actes, même les plus inconscients.Une des hypothèses courantes des recherches en psychologie est que nous aurions seuil de bonheur qui prédétermine en grande partie notre bien-être général. Nous orbitons autour de ce seuil, nous sentant plus heureux lorsque quelque chose de positif survient dans notre vie, et l’inverse, pour retrouver notre équilibre par la suite.
Le bonheur, une décision
Les experts s’entendent qu’environ 40% de notre bonheur dépend entièrement de nous-mêmes. De vastes pans de la recherche autour de la psychologie positive ont démontré que le bonheur est choix que nous pouvons tous faire. Comme l’a dit le psychologue William James, « une des plus grandes découvertes de notre temps, c’est que l’humain peut changer sa vie en changeant son attitude face à celle-ci ». Donc, le bonheur peut être une décision.
Comment devenir heureux ? Est-ce un objectif difficile à atteindre? Parfois oui. Il faut faire un effort pour être heureux. Les gens les plus heureux sont invariablement ceux qui font de leur bonheur un objectif de vie, selon le psychologue Tom G. Stevens. Dans un contexte similaire, deux petites études expérimentales publiées dans le « Journal of Positive Psychology » ont démontré que même de tout petits efforts pour être plus heureux amélioraient l’humeur et le bien-être global.
Dans une de ces études, on a demandé à deux groupes d’étudiants d’écouter de la musique «joyeuse». On a ensuite demandé à un des deux groupes de faire des efforts conscients pour être plus heureux tandis qu’on a demandé à l’autre groupe de ne rien tenter activement pour améliorer leur humeur. Sans surprise, le groupe qui a fait des efforts conscients pour être plus heureux avait une humeur de loin plus positive après l’écoute de la musique en question.
Tout but exige un effort pour être réalisé. Tirez profit de toutes les opportunités qui s’offrent à vous pour apprendre à être plus heureux. Apprenez de bonnes stratégies d’autogestion, de bonnes habiletés professionnelles. Faites le choix de vous trouver dans des environnements gais et en compagnie de personnes qui peuvent vous influencez positivement. Les personnes qui sont les plus heureuses et qui s’épanouissent le plus sont celles qui mettent la vérité et leur croissance personnelle à l’avant-plan de leurs valeurs.
Le fait d’apprécier les avantages que nous possédons, de jeter la lumière sur le positif et de laisser tomber le négatif est important pour se sentir satisfait. Il faut se concentrer sur ce qui va bien. Il ne faut pas laisser l’espace aux sentiments négatifs .
Il faut aussi fixer des objectifs et de s’attacher à les réaliser. Mais il faut que ces objectifs soient réalistes. Il ne faut pas avoir des obsessions de perfection.
L’amitié amplifie le bonheur. S’entourer d’amis avec lesquels vous avez des relations solides vous rendra heureux. Il ne s’agit pas uniquement d’amis mais aussi de famille et de proches. Il faut donc privilégier les relations avec ceux qui vous sont chers.