La recherche du bien-être a toujours préoccupé les individus. Ce besoin a évolué au fil des années et est devenu de plus en plus recherché mais difficile à atteindre avec la vitesse que marque notre époque. Le dictionnaire Larousse définit le bien-être comme un état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit.
Par Ghada Choucri
En effet, le bien-être est un terme large que l’on peut employer pour de nombreuses occasions. Mais quelle est sa réelle signification ?
Le bien-être est un processus actif de prise de conscience et de choix vers une vie saine et épanouissante. C’est plus qu’être libre de la maladie, c’est un processus dynamique de changement et de croissance. Une condition d’existence bonne ou satisfaisante, un état caractérisé par la santé, le bonheur et la prospérité. C’est un état d’esprit global à adopter pour « mieux-être » et mieux s’initier à une vie plus agréable. Le 11 juin prochain, c’est la journée mondiale du bien-être alors c’est l’occasion parfaite pour adopter ce nouveau mode de vie, peut-on lire sur le site officiel de la Journée Mondiale du bien-être.
Le bien-être face aux changements climatiques
L’OMS définit la santé mentale comme « un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté ».
Selon une nouvelle note d’orientation de l’OMS, présentée le 3 juin courant, lors de la conférence Stockholm+50, les changements climatiques représentent de graves risques pour la santé mentale et le bien-être. L’Organisation exhorte donc les pays à inclure l’aide en matière de santé mentale parmi les mesures qu’ils prennent pour faire face à la crise climatique, citant des exemples de quelques pays pionniers à cet égard.
Ces conclusions concordent avec un récent rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en février de cette année. Le GIEC a révélé que l’accélération des changements climatiques constitue une menace de plus en plus grande pour la santé mentale et le bien-être psychosocial, entraînant détresse psychologique, anxiété, dépression, chagrin et conduites suicidaires.
Pour le soutien psychosocial et en faveur de la santé mentale, l’OMS explique qu’il s’entend de « tout type de soutien local ou extérieur qui vise à protéger ou à promouvoir le bien-être psychosocial et/ou à prévenir ou traiter les troubles mentaux ».
La nouvelle note d’orientation de l’OMS recommande cinq approches importantes aux pouvoirs publics pour faire face aux conséquences des changements climatiques sur la santé mentale. La première est d’intégrer les considérations climatiques dans les programmes de santé mentale, ainsi qu’intégrer le soutien en faveur de la santé mentale à l’action climatique, et s’appuyer sur des engagements mondiaux, élaborer des approches communautaires pour atténuer les vulnérabilités et enfin combler l’important déficit de financement dans le domaine de la santé mentale et du soutien psychosocial.
Mais quel effet auront les animaux sur le bien-être
Les animaux de compagnie sont souvent liés au bien-être. Des individus prennent la décision d’adopter un animal de compagnie afin de se sentir mieux. Bien que certaines études à ce sujet aient démontré que les animaux ont un impact positif sur le bien-être humain, d’autres études affirment le contraire.
Des chercheurs du Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) ont voulu y voir plus clair et se sont penchés sur cette relation, mais aussi, de façon assez intéressante, sur les facteurs sociodémographiques associés.
L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de près de 2500 personnes vivant au Canada durant la pandémie de COVID-19 et elle a récemment été publiée dans Scientific Reports, une revue éditée par Nature Publishing Group.
Les résultats révèlent que les animaux domestiques peuvent «être un fardeau» en cette période de stress intense et chronique qu’est la pandémie actuelle.
En effet, les propriétaires d’animaux domestiques ont rapporté un bien-être psychologique moindre comparativement à ceux qui n’ont pas d’animaux, et ce, pour une majorité d’indicateurs du bien-être psychologique tels que la vitalité, la solitude et la satisfaction à l’égard de la vie.
Les chercheurs ont aussi exploré des facteurs sociodémographiques (genre, âge, revenu, statut d’emploi et lieu d’habitat, etc.) et ont pu constater que chez les femmes, les individus ayant plusieurs enfants à la maison et les personnes sans emploi, le fait d’être propriétaire d’un animal domestique étaient associé à un bien-être moins élevé.
Pas surprenant, sachant qu’au plus fort de la pandémie de COVID-19, avoir un animal de compagnie représente aussi pour plusieurs femmes ou mères de famille une responsabilité de plus à gérer, un ajout à la charge mentale et, malheureusement, un souci financier de plus, car on le sait tous, avoir un animal finit par coûter cher. Espérons que cela ne se traduise pas en abandon d’animaux une fois que la pandémie sera derrière nous.
L’étude, toutefois, finit sur une bonne note! Le chien est une exception: il est le seul animal qui est associé à un bien-être psychologique plus élevé dans cette étude.
Peut-on parler de bien-être au travail?
Le bonheur et le bien-être ne sont plus des signes de luxe, dorénavant ils sont un must, non seulement sur le niveau personnel, mais aussi sur le niveau professionnel. Récemment, on a entendu parler du terme bien-être au travail, une chose qui peut porter profit aux entreprises. Un employé se sentant bien dans sa peau, sera plus productif, voire créatif.
En effet, le bonheur au travail est un aspect que les chefs d’entreprises devraient prendre en compte. C’est un outil de motivation pour les salariés.
Le bonheur en entreprise peut se définir comme un sentiment agréable procuré par le soulagement de vos soucis. De plus, il est pour la plupart du temps impliqué dans le monde de l’entreprise et permet une modification de l’image du travail, peut-on lire sur le site Internet Manice.
Comment trouver son bien-être? Du côté physique, c’est en adoptant un style de vie plus sportif avec une alimentation équilibrée et saine ; du côté mental, il existe de nombreuses techniques pour se relaxer. Parmi les outils utilisés pour trouver le bien-être, figure le shiatsu. Il s’agit d’une thérapie manuelle japonaise reconnue dont le principe d’action est sensiblement le même que celui de l’acupuncture sans aiguilles.
Cette pratique consiste à exercer des pressions manuelles et digitales sur des points ou zones situés sur les 12 méridiens du corps pour rééquilibrer les énergies Yin et Yang et pour réharmoniser corps et esprit. Les méridiens sont des canaux qui servent de voie de transport du Qi (de l’énergie) et du sang dans tout le corps.
En termes allopathiques, le Shiatsu aide à calmer le système nerveux sympathique trop stimulé et à promouvoir le bon fonctionnement du système nerveux parasympathique. La pression exercée par le praticien active les muscles tendus et les détend, améliore la circulation et soulage la tension. Ceci permet aux organes de retourner à leur fonctionnement normal, redresse les structures mal alignées et mène à un confort accru et une santé optimale.
Quant à la sophrologie, il s’agit d’une thérapie brève d’accompagnement qui intervient dans un cadre de santé pluridisciplinaire mais ne se substitue pas à un traitement ou avis médical.
La Sophrologie est un outil essentiel pour toute personne désireuse de retrouver un mieux-être dans son quotidien, booster ses capacités physiques et mentales face à la maladie ou à une intervention chirurgicale, développer son potentiel en vue de performances augmentées (sport, entreprise, scolarité…), ou simplement apprendre à se connaître, se centrer, s’observer, se relaxer par la méditation guidée et la respiration.