L’Etat est convaincu que l’autonomisation des filles passe par le fait qu’elles possèdent suffisamment de connaissances et de compétences nécessaires à leur réussite, ainsi que par le soutien de la famille et de la société. D’ici, changer la conscience sociétale concernant les droits des filles et les pratiques néfastes qui les privent de ces droits, en particulier les questions liées à la santé, à l’éducation, aux coutumes et traditions, et de surmonter les idées fausses concernant les filles était une voie parsemée d’obstacles.

Kyrielle d’initiatives visant à autonomiser les filles ont été soutenues que ce soit par le Conseil national de la femme ou le Conseil National de l’Enfance et de la Maternité.

C’est pourquoi, soutenir toutes les questions relatives aux droits des filles et œuvrer pour mettre fin à toutes les pratiques néfastes telles que le mariage des mineures, les mutilations génitales féminines, l’abandon scolaire et la violence, tous demeurent une priorité pour l’Etat ainsi que ses institutions concernés.

A l’occasion de la Journée mondiale des filles, le Conseil National de la femme a participé aux activités organisées par le Fonds des Nations Unies pour la population.

Au cours de la session, Chérine Maher, coordinatrice du programme « Noura » au Conseil, qui s’inscrit dans le cadre national d’investissement dans les filles sous les auspices de Mme Intessar Al-Sissi, la Première Dame d’Egypte a expliqué que le programme vise à fournir aux filles les compétences de vie nécessaires pour pouvoir  leur assurer un meilleur avenir. Le programme cible les filles âgées de 10 à 14 ans. Soulignant la nécessité de redoubler d’efforts pour éradiquer l’analphabétisme numérique chez les filles et leur fournir un environnement technologique sûr.

Le Conseil a également participé à une exposition de photos reflétant les réussites des filles du programme Noura dans les gouvernorats de Sohag et d’Assiout. Le programme a contribué à changer leur personnalité, leur vie et à développer leurs compétences des familles des filles.

Pour sa part, Dr Tarek Tawfiq, vice-ministre de la Santé et de la Population,  a adressé un message d’appui aux filles d’Egypte s’appuyant sur la nécessité de s’adhérer à la science, à la culture, aux connaissances et à la technologie sûre, participer à la prise de décisions liées à leurs problèmes et être conscient des problèmes qui contribuent à leur progrès, ce qui équivaut à un progrès pour leur société, à travers lequel le progrès de la nation est réalisé.

Il a ajouté que le Conseil national de l’enfance et de la maternité travaille dur à travers ses diverses stratégies et programmes sur de nombreuses priorités, dont les plus importantes sont les questions des filles, y compris l’Initiative d’autonomisation des filles « Dawwy », qui est mise en œuvre sous le patronage de la Première Dame, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) et en partenariat avec les autorités nationales concernées.

Sur le plan international, les Nations- Unis, le directeur régional pour la Journée internationale de la fille a adressé un message aux filles de demain

« Si souvent mises à l’écart, mais porteuses d’espoir et énergétiques. Il est temps pour nous tous d’écouter les filles et d’investir dans des solutions éprouvées centrées sur les filles, inspirées par leur voix et leur vision de l’avenir que nous façonnons ensemble.Car lorsque les filles atteignent leurs objectifs, nous nous rapprochons tous de la réalisation de nos objectifs mondiaux. “

L’UNICEF étant l’un des principaux partenaires de cette Journée, a contribué à la définition du thème de cette année : la vision des filles pour l’avenir.

Ce thème visionnaire est opportun avec une emphase importante sur les échéances qui se profilent pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que pour la communauté internationale. Alors qu’il ne reste que six ans pour réaliser le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et quatre ans pour mettre en œuvre la Stratégie de l’Union Africaine pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation des femmes.