Le ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr Badr Abdel Aati, a salué la dynamique qui marque les relations stratégiques entre l’Egypte et la France dans divers domaines, notamment après la visite historique du président français Emmanuel Macron en Egypte en avril, au cours de laquelle les relations entre les deux pays ont été élevées au niveau stratégique.
Selon l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA), M. Abdel Aati a tenu ces propos lors d’une entrevue aujourd’hui mercredi, avec le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, en marge de la réunion ministérielle Afrique-Europe qui s’est tenue à Bruxelles.
Le chef de la diplomatie égyptienne a affirmé la volonté de l’Egypte de renforcer la coopération conjointe dans tous les domaines politique, économique, culturel et éducatif, et d’approfondir le partenariat entre les deux pays afin de réaliser des intérêts communs dans divers domaines.
Le ministre Abdel Aati a souligné l’importance pour le secteur privé français de bénéficier des opportunités d’investissement disponibles en Egypte et d’accéder aux marchés égyptiens, ce qui contribuerait à renforcer les relations économiques et commerciales entre les deux pays.
Il a salué le soutien apporté par la France à l’Egypte au sein des institutions de l’Union Européenne, notamment en ce qui concerne le plan financier européen pour l’Egypte. Il a évoqué les répercussions économiques des tensions au Moyen-Orient sur l’Egypte, leur impact sur la sécurité maritime en mer Rouge et les revenus du Canal de Suez, ainsi que les conséquences de l’accueil par l’Egypte d’un nombre important d’étrangers, dépassant les 9,5 millions de personnes.
Les deux ministres ont échangé les vues autour de plusieurs questions régionales d’intérêt commun, avec en tête la cause palestinienne, c’est alors que le Dr Abdel Aati a loué, la position de la France en faveur des droits légitimes du peuple palestinien, soulignant que l’Egypte accueille favorablement la déclaration conjointe publiée par les dirigeants français, britannique et canadien concernant la situation dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, appelant à la fin de la guerre et à l’accès immédiat de l’aide humanitaire à cette zone.
Il a espéré voir un progrès réalisé en matière de reconnaissance, par la France et les pays européens, de l’Etat palestinien, étant un pilier clé pour instaurer la paix au Moyen-Orient.