Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Aati, a souligné la nécessité d’une intégration entre les politiques étrangère et économique pour renforcer la position de l’Egypte aux niveaux régional et international.
Le chef de la diplomatie égyptienne s’exprimait lors d’une rencontre, aujourd’hui mercredi, avec le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur, Hassan Al-Khatib, souligne l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Les deux ministres ont tenu une réunion conjointe avec un certain nombre d’ambassadeurs qui seront transférés vers les ambassades et missions égyptiennes à l’étranger.
M. Abdel Aati a salué la coopération et la coordination continues entre les ministères des Affaires étrangères et de l’Investissement pour soutenir l’économie et le développement, soulignant le rôle axial joué par les ambassades égyptiennes à l’étranger pour soutenir les objectifs économiques et commerciaux de l’Etat, en attirant les investissements directs étrangers (IDE) et en ouvrant les marchés étrangers aux exportations et aux entreprises égyptiennes.
Il a aussi noté le rôle efficace des ambassades dans la promotion des opportunités d’investissement en Egypte. Le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur a, pour sa part, passé en revue les mesures et initiatives prises par l’Egypte pour développer l’économie et soutenir les objectifs de développement.
Il a rappelé que le programme de réformes économiques adopté par le gouvernement avait jeté les bases d’un environnement d’investissement plus compétitif et plus stable, se traduisant par des taux de croissance plus élevés, de meilleurs indicateurs d’investissement étranger et une confiance internationale accrue dans l’économie égyptienne.
M. Al-Khatib a ajouté que la vision économique nationale reposait sur plusieurs piliers, notamment une politique monétaire axée sur la lutte contre l’inflation, l’adoption d’un taux de change flexible et l’encouragement des exportations; une politique fiscale fondée sur des taux d’imposition compétitifs et la réduction des délais de dédouanement; et une politique commerciale axée sur la libéralisation des échanges et la réduction du déficit commercial.