Le ministre des Affaires étrangères et de l’Ilmigration, Dr Badr Abdel Aati, a participé à la réunion ministérielle conjointe avec les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) tenue à La Mecque.
La réunion a témoigné de l’intérêt pour le suivi du Sommet arabe extraordinaire qui a été tenu au Caire mardi dernier et de ses résultats, a fait savoir l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Les ministres du CCG ont salué l’initiative généreuse du Président Abdel Fattah Al-Sissi d’accueillir le Sommet et son succès après avoir obtenu un consensus arabe, notamment dans l’adoption du plan de redressement rapide et de reconstruction de la bande de Gaza et la formation du comité de gouvernance de Gaza sous l’égide du gouvernement palestinien.
La réunion a abordé les questions de sécurité et de gouvernance dans la bande de Gaza, ainsi que les efforts de la Palestine pour parvenir à une réforme globale.
Les ministres ont salué le rôle pionnier du Président Al-Sissi dans l’instauration de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient et ses efforts assidus pour défendre des droits des Palestiniens et des intérêts arabes.
Les participants à la réunion ont également convenu d’organiser le premier Forum Egypte-Golfe au Caire cette année, avec une participation de haut niveau des gouvernements et du secteur privé, notamment à la lumière des possibilités d’investissement prometteuses en Egypte et du climat favorable à l’investissement dans les secteurs prioritaires, dont l’énergie propre et renouvelable, l’industrie, les logistiques, le transport et la construction.
Le chef de la diplomatie égyptienne a souligné l’importance de s’appuyer sur les résultats de la précédente réunion sur le mécanisme de consultation politique entre l’Egypte et le CCG, tenue en mars 2024 à Riyad, afin de réaliser les intérêts communs de l’Egypte et des pays du Golfe et répondre aux aspirations de leurs populations à une prospérité et à un développement accrus.
Le Dr Abdel Aati a également souligné l’importance de tirer parti des cadres fournis par le mécanisme de consultation politique entre les deux parties, en particulier le plan d’action conjoint (2024-2025).