Dr Badr Abdel-Aati, ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, a rencontré les membres de la Commission des droits de l’Homme du Sénat, présidée par M. Mohamed Héba. La réunion s’est tenue en présence du conseiller Mahmoud Fawzi, ministre des Affaires parlementaires, juridiques et de la communication politique, dans le cadre des rencontres périodiques organisées avec les différentes commissions parlementaires.
Lors de cette rencontre, le ministre Abdel-Aati a salué les efforts du Parlement égyptien pour renforcer le cadre législatif en matière de droits de l’Homme. Il a souligné l’engagement de l’État à garantir la dignité et les droits fondamentaux de chaque citoyen, dans le droit fil des priorités du président Abdel Fattah Al-Sissi en matière de qualité de vie et de justice sociale.
Le ministre a également mis en avant l’approche globale adoptée par l’Égypte en matière de promotion des droits humains, couvrant les sphères politiques, civiles, économiques, sociales et culturelles. Il a insisté sur l’importance de sensibiliser la population aux droits et devoirs citoyens.
Dr Abdel-Aati a évoqué la participation de l’Égypte à la session d’examen périodique universel des droits de l’Homme tenue en janvier dernier à Genève, devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Cette session, selon lui, a mis en lumière la reconnaissance internationale des progrès réalisés par l’Égypte dans ce domaine. Il a détaillé les efforts fournis par l’État pour la mise en œuvre de la stratégie nationale des droits de l’Homme, en coordination avec l’ensemble des institutions concernées et sous la supervision du Premier ministre.
En sa qualité de président du Comité supérieur permanent des droits de l’Homme, Dr Abdel-Aati a rappelé qu’il avait remis au président de la République le troisième rapport d’évaluation de la stratégie nationale en décembre 2024, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme. Ce rapport souligne les avancées concrètes dans les quatre axes prioritaires de la stratégie : les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits des femmes, des enfants, des jeunes, des personnes handicapées et des personnes âgées, ainsi que l’éducation et la formation aux droits humains.
Le ministre a également salué l’adoption récente de plusieurs textes législatifs majeurs, témoins de la volonté de l’État de renforcer l’environnement juridique des libertés. Il a particulièrement mis en lumière la réforme du Code de procédure pénale, qualifiée de « révolution législative » et considérée comme une étape décisive vers une justice pénale plus équitable.
Sur le plan régional, Dr Abdel-Aati a dressé un panorama des défis actuels. Il a condamné fermement les violations graves du droit international et du droit humanitaire commises par Israël contre le peuple palestinien, réaffirmant l’opposition catégorique de l’Égypte à tout projet de déplacement forcé des Palestiniens et à toute tentative de liquidation de la cause palestinienne. Il a enfin exposé les grandes lignes de la position égyptienne face aux crises en cours au Soudan, en Syrie, au Yémen et dans la région de la mer Rouge.





