Le ministre des Affaires étrangères et de l’Emigration, Dr. Badr Abdel Aati a rencontré à Genéve Dr Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Le ministre des Affaires étrangères a félicité la Directrice générale pour sa réélection à ce poste pour un second mandat et a apprécié la coopération existante entre l’Égypte et l’organisation, réitérant le plein soutien du gouvernement égyptien aux objectifs de l’organisation et aux principes de le système commercial international multilatéral équitable et fondé sur des règles.
Le ministre des Affaires étrangères a également souligné l’intérêt de l’Égypte pour les questions commerciales, car elles constituent l’un des piliers fondamentaux du développement. Il a souligné le grand intérêt que le gouvernement égyptien attache à faire progresser la dimension développement du travail de l’organisation en promouvant un traitement spécial et différencié pour les pays en développement dans les divers accords de l’organisation et en développant les programmes de soutien technique et de renforcement des capacités pour soutenir les efforts des pays en développement.
Dr. Abdel Aati a mis en relief la poursuite des efforts égyptiens pour calmer la situation dans la région du Moyen-Orient afin d’éviter que la région ne sombre dans une guerre globale qui entrave la circulation du commerce international et de la navigation, soulignant les graves dommages causés à l’Égypte à la suite de la l’escalade des tensions géopolitiques, régionales et internationales dont la région a été témoin depuis le déclenchement de la guerre à Gaza qui a causé que l’Égypte a perdu environ 70 % des revenus du canal de Suez au cours des derniers mois.
Le ministre des Affaires étrangères a également renouvelé la volonté de l’Égypte de poursuivre son engagement actif et constructif dans les différents mécanismes de travail de l’organisation dans le but de parvenir à un consensus sur les principaux sujets en discussion, notamment en ce qui concerne la question de la réforme du système de règlement des différends et des négociations pour réformer l’accord agricole et renforcer la sécurité alimentaire, ainsi que pour renforcer le traitement spécial et différencié pour les pays en développement, en vue de produire des résultats tangibles sur ces questions lors de la quatorzième Conférence ministérielle de l’organisation prévue au Cameroun en 2026.





