Dans un contexte régional tendu et marqué par des souffrances humaines persistantes, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel-Aati, a eu un échange téléphonique avec Mme Farsin Aghabekian, récemment nommée ministre des Affaires étrangères et des Palestiniens de la diaspora.
À travers ce premier contact officiel, le ministre Abdel-Aati a adressé ses chaleureuses félicitations à sa nouvelle interlocutrice pour sa prise de fonctions, tout en réaffirmant l’attachement indéfectible de l’Égypte à la cause palestinienne. Il a exprimé, selon les propos rapportés par le porte-parole du ministère égyptien, l’ambassadeur Tamim Khallaf, le soutien constant du Caire au peuple palestinien et à ses droits légitimes, insistant sur le fait que l’Égypte restera aux côtés de la Palestine, particulièrement dans cette phase critique de son combat national.
Au cœur de l’entretien : les efforts diplomatiques engagés par l’Égypte pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, en coordination avec le Qatar et les États-Unis. Le ministre égyptien a également mis en avant la volonté du Caire d’organiser, dès la signature d’un accord de trêve, une conférence internationale consacrée à la reconstruction de Gaza, en partenariat étroit avec le gouvernement palestinien et les Nations unies.
Par ailleurs, Dr Abdel-Aati a vivement condamné les politiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, qualifiant d’« arrogante » l’attitude de l’État hébreu et dénonçant sans ambages les mesures de famine imposées à la population, qu’il a assimilées à des formes de châtiment collectif et de violations flagrantes du droit international et du droit humanitaire.
Le ministre a également réitéré la condamnation ferme de l’Égypte face aux agressions israéliennes menées dans la bande de Gaza et en Cisjordanie. Il a exprimé son refus catégorique de tout projet de déplacement forcé des Palestiniens hors de leur terre, et a dénoncé avec la plus grande vigueur les violences récurrentes perpétrées par les colons israéliens contre les civils palestiniens.
En évoquant l’avenir politique de la Palestine, le chef de la diplomatie égyptienne a souligné la poursuite des efforts du Caire pour élargir la reconnaissance internationale de l’État palestinien. Il a réaffirmé que l’Égypte milite en faveur d’une solution politique fondée sur la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, conformément au principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à la solution des deux États.
Pour sa part, la ministre palestinienne Farsin Aghabekian a salué la position historique de l’Égypte en faveur de la Palestine. Elle a exprimé sa profonde reconnaissance envers le président égyptien pour ses efforts soutenus en vue d’un règlement global et équitable de la question palestinienne, mettant fin aux souffrances d’un peuple qui aspire, plus que jamais, à la justice et à la paix.