Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Aati, a reçu M. Zhai Jun, envoyé spécial du gouvernement chinois pour le Moyen-Orient, a indiqué le porte-parole du ministère, l’ambassadeur Tamim Khalaf.
Au cours de l’entretien, le ministre Abdel Aati a exprimé la fierté de l’Egypte à l’occasion du 10e anniversaire de l’établissement du partenariat stratégique global entre Le Caire et Pékin, lancé par les présidents des deux pays en décembre 2014. Il a salué l’évolution notable des relations bilatérales ces dernières années, affirmant la volonté de l’Egypte de les approfondir dans tous les domaines.
Le chef de la diplomatie égyptienne a également souligné l’importance de la contribution de la Chine au développement des infrastructures en Egypte, et a exprimé l’espoir d’attirer davantage d’investissements et d’entreprises chinoises. Il a présenté les opportunités d’investissement disponibles, tout en faisant la lumière sur les efforts du gouvernement pour soutenir le secteur privé dans le cadre d’un plan intégré de développement économique.
Sur le plan régional, le ministre Abdel Aati a informé son interlocuteur chinois des efforts de médiation déployés par l’Egypte, en coordination avec les Etats-Unis et le Qatar, pour obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il a insisté sur l’urgence de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers le territoire palestinien, durement frappé par la crise.
Le ministre a salué la position équilibrée de la Chine sur la question palestinienne, réaffirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à la création d’un État indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec pour capitale Jérusalem-Est.
L’entretien a également porté sur plusieurs autres dossiers régionaux, notamment les situations au Liban, en Syrie, au Soudan, ainsi que la sécurité de la navigation en mer Rouge. Le ministre Abdel Aati a en outre exposé la position de l’Egypte concernant la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, réitérant son soutien à la “position d’Ezulwini”, représentant le consensus africain et revendiquant une représentation équitable du continent au sein du Conseil.