Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel-Aati, s’est entretenu par téléphone avec le ministre néerlandais des Affaires étrangères, David Van Weel, au sujet des développements récents dans la bande de Gaza et des moyens de soutenir la sécurité et la stabilité dans la région.
Selon le communiqué du ministère égyptien, la conversation a porté sur les résultats du Sommet de la paix de Charm el-Cheikh, au cours duquel un accord mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza a été signé. Le ministre néerlandais a salué le rôle déterminant joué par l’Égypte dans la conclusion de cet accord, élaboré sur la base de l’initiative du président américain.
Pour sa part, le Dr Badr Abdel-Aati a souligné la nécessité de respecter le texte de l’accord et d’en appliquer l’ensemble des dispositions, estimant que cette étape constitue une pierre angulaire pour instaurer la sécurité et la stabilité dans la région et pour alléger la souffrance humanitaire du peuple palestinien à Gaza.
Le chef de la diplomatie égyptienne a également évoqué la tenue, en novembre prochain, du Conférence internationale pour la relance précoce et la reconstruction de Gaza, que l’Égypte s’apprête à accueillir. Il a affirmé la volonté du Caire d’assurer une participation large de la communauté internationale afin de concrétiser les plans de relèvement et de reconstruction, conformément à la feuille de route arabo-islamique pour la relance et au plan de paix du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient. Il a insisté sur l’importance d’une mobilisation européenne et internationale concertée pour garantir l’acheminement des aides humanitaires, face à la situation catastrophique qui prévaut encore dans le territoire.
De son côté, le ministre néerlandais des Affaires étrangères a réitéré l’appréciation de son pays pour le rôle constant de l’Égypte en faveur de la stabilité régionale. Il a exprimé le souhait de renforcer la coordination avec Le Caire autour du dossier de la reconstruction de Gaza et a confirmé la participation des Pays-Bas à la conférence internationale de novembre, tout en insistant sur la nécessité de consolider et de maintenir l’accord conclu à Charm el-Cheikh.





