Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Aati, a affirmé que tout règlement réussi de la crise libyenne devait se fonder sur l’accord des parties prenantes libyennes, sans ingérence étrangère et sans diktat, a fait savoir l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Abdel Aat a tenu ces propos lors d’une réunion tripartite tenue avec ses homologues algérien Ahmed Attaf et tunisien Mohamed Ali Nafti, en marge du 2e Conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique organisé au Caire.
Le ministre a affirmé le positionnement de l’Egypte en faveur d’un règlement politique global en Libye mené par les Libyens eux-mêmes qui conduirait au rétablissement de la sécurité et de la stabilité dans le pays, rapporte le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Tamim Khallaf.
Le chef de la diplomatie égyptienne a insisté sur l’importance d’unifier les institutions libyennes exécutives et de créer les conditions propices pour organiser la présidentielle et les législatives.
Il a souligné la nécessité de créer un climat sécuritaire stable, incluant le départ de toutes les forces étrangères et les mercenaires de la Libye.
Les trois ministres des Affaires étrangères sont convenus de concerter étroitement dans le cadre du mécanisme tripartite unissant l’Egypte, l’Algérie et la Tunisie, et ce partant de leur responsabilité de voisins directs de la Libye et de sorte à aider le peuple libyen à réaliser ses aspirations à la stabilité et au développement.





