Le président du Sénat, le conseiller Abdel Wahab Abdel Razek, a souligné que l’attribution de la gestion du dialogue national- en demande du président Abdel Fattah Al Sissi- à l’Académie nationale de Formation est une “étape sur la voie de la promotion de la participation effective des différentes visions nationales et expertises techniques. Elle permet d’écouter toutes les opinions des forces politiques sans les limiter aux forces représentées dans les parlements et libérer le dialogue des idéologies partisanes, afin de garantir des résultats constructifs et positifs.
Abdel Razek a déclaré – dans un communiqué de presse aujourd’hui (lundi) – que les résultats du dialogue national nécessiteront dans la plupart des cas des amendements législatifs, que le gouvernement étudiera en premier lieu.
Le président du Sénat a souligné qu’au cours des derniers jours, des déclarations émanant de certaines personnes qui se disent « penseurs politiques » ont véhiculé l’idée que la raison pour laquelle la mission de dialogue national n’est pas confiée au Sénat est qu’il ne comprendait pas l’expertise et les compétences capables de prendre la tête de ce dialogue.
Il a ajouté : La vérité est que ces analyses et déclarations – bien qu’elles n’affaibliront pas le Sénat – révèlent ce que nous pouvons appeler la « pauvreté informationnelle » de ceux qui font de telles déclarations et analyses, notant que 25% de la composition du conseil du Dialogue national sont des parlementaires, dont Dr Hani Sarie El-Din et Imad El-Din Hussein, membres du Sénat.
Il a appelé le président du Sénat à faire preuve d’équilibre et d’objectivité dans toute déclaration ou analyse politique avant de les émettre.