Dr Reda Hegazy, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement technique, a souligné que plusieurs pays œuvrent pour que leurs étudiants soient talentueux et créatifs, et mettent à disposition tous les moyens pour y parvenir. Ces affirmations ont été faites dans le cadre de sa participation au Forum global pour l’enseignement 2023 à Londres. Le ministre Hegazy, a participé à la 5ème session plénière du Forum qui s’est tenue sur le thème « Comment concilier conformité, innovation et créativité chez les apprenants ? », rapporte un communiqué de presse publié par le Ministère. Dans ce contexte, le ministre a affirmé que l’Égypte place le développement des programmes d’enseignement dans les différentes étapes, au sommet de ses priorités, indiquant que le ministère s’est focalisé sur l’élaboration des programmes basés sur les résultats d’apprentissage et l’apprentissage des concepts majeurs, des concepts intersectoriels et pratiques d’ingénierie et scientifiques, en mettant l’accent sur les capacités et les talents des étudiants, en les développant et en y investissant. Le ministre de l’Enseignement a ajouté que l’intelligence artificielle, la nanotechnologie et le génie génétique modifieront la forme du monde et les postes de travail du futur, indiquant que pour aboutir à la créativité, les programmes ne doivent pas se limiter au contenu et aux manuels uniquement, et que l’accent doit être mis sur les résultats concrets d’apprentissage et pas seulement sur les tests d’évaluation académique. Le ministre a expliqué que l’éducation a évolué pour passer de la mémorisation et de la répétition à l’innovation et à la créativité, et de la dépendance à l’autonomie et à la production des connaissances. La technologie ne doit pas être en marge des programmes scolaires mais doit en faire partie intégrante. Dr Hegazy a ajouté que l’Égypte jouit d’une expérience pionnière dans la prise en charge d’étudiants exceptionnels qui sont dans les écoles d’excellence pour la science et la technologie et dont les programmes dépendent des résultats d’apprentissage et de l’intégration entre eux, et non des manuels, en plus d’un enseignement basé sur des projets, puis le test de concept TOC et le test de préparation URT, pour avoir au bout du compte un diplômé possédant des compétences de recherche qui le préparent à mettre en œuvre des solutions et des projets majeurs à la lumière des défis auxquels l’Égypte est confrontée, tels que la pollution, la surpopulation et d’autres défis. Il importe de rappeler que l’évènement s’est déroulé avec la participation d’Elisabeth White, directrice du British Council en Égypte, de Chaimaa Al-Banna, chef du département des sciences du British Council, et du Dr Racha Kamal, attachée culturelle à l’ambassade d’Égypte en Grande-Bretagne.