Clin d’œil

 Par : Samir Abdel Ghany

Il est le frère cadet de l’artiste Hassan Hakem, considéré comme le pionnier et le professeur de l’artiste Mohammed Hakem. Ses débuts marquaient Dar Al-Hilal, puis le journal Al-Mesaa. Plus tard il a été affecté au magazine Sabah Al-Kheir où il a rencontré les grands peintres Hegazy, Salah Jahine, Salah Al-Laithi, Mohieddine Al-Labbad et Hassan Fouad et Gamal Kamel. En peu de temps, Mohammed Hakem est devenu l’un des plus célèbres peintres importants, aux côtés de Gomaa Farahat, Raouf Ayyad, Mohsen Gaber et Taj.

Mohammed Hakem se distingue par sa capacité à s’adresser aux enfants et possède plus de 100 livres. Même s’il est né en 1943, il a dessiné jusqu’au dernier moment les sentiments, les pulsions, les émotions et les bons sentiments des gens et il avait des idées plus joyeuses parce qu’il aimait dessiner des caricatures amusantes qui expriment la joie et le bonheur.

Il estime que la caricature n’est pas seulement un matériau de ridicule, mais plutôt un moyen d’exprimer les gens, et il se considère comme un peintre de simples gens.

L’artiste Abd al-Rahmane Abou Bakr, peintre du journal Akhbar al-Youm, a écrit sur sa perte :‘Hakoum’, ‘le conteur’ ou ‘l’oncle Hakim’comme nous l’appelions. Il est le professeur de philosophie de la vie et de dessin, l’un des plus grands dessinateurs des magazines Sabah Al-Kheir et Rose Al-Youssef.

Je l’ai aimé pendant des années sur papier à travers ses œuvres. Mais son amour pour lui s’est multiplié après l’avoir rencontré avec ses histoires attirantes. Il s’est éteint, mais ses histoires et ses œuvres continuent de parler de lui.

Le poète Zaid Al-Abidine Fouad a parlé de lui en disant: Mohammed Hamed Al-Siddiq.  Je l’ai connu ainsi que sa famille depuis 1963. Ensemble, nous avons publié le magazine « Sakhbatta »  à la Faculté de Lettres au Caire. Le voilà qui nous  a malheureusement quitté aujourd’hui.

L’artiste Makhlouf, du journal Al-Masry Al-Youm, lui a adressé ses tristes condoléances en écrivant : « Adieu au grand caricaturiste « Mohammed Hakem »), l’un des caricaturistes les plus importants d’Egypte, le regretté artiste s’est distingué par ses dessins philosophiques présentés sans commentaire. Il nous a également éblouis avec d’immenses peintures pleines de détails dans la presse et dans des expositions d’art.

« La simplicité de tes lignes et la profondeur de tes pensées nous manqueront » a-t-il ajouté.

« Le philosophe des caricatures en Egypte, le grand artiste Mohammed Hakem, l’un des caricaturistes les plus importants d’Egypte, quitte notre monde après un riche parcours » a écrit l’historien de l’art Sarwat Kamel.

« J’ai beaucoup apprécié sa vision unique, ses questions étonnantes et ses commentaires brillants dans ses dessins sarcastiques, que j’ai analysés dans certaines de mes recherches ».a-t-il poursuivi

Mohammed Baghdadi, poète, peintre, calligraphe et directeur artistique, a déclaré au magazine Sabah al-Kheir : Adieu au super artiste Mohammed, l’un des chevaliers de l’école des caricatures.

Nous avons passé de longues et belles années ensemble dans les couloirs de Rose Al-Youssef… et sur les pages du magazine Sabah Al-Kheir.

Que son âme repose en paix. Il a vécu en paix et est parti en silence.

La dernière chose que Mohammed Hakem a dite : Je n’ai pas peur de la mort et qui pourrait y avoir de la peur s’il saurait bien qu’il rencontrera le visage du Dieu. Je verrai également mon frère Hassan, ma femme, et mes amis d’enfance qui m’ont précédé.

Nous nous amuserons et jouerons ensemble dans le ciel, et nous rirons sans cesse, là où règnent le confort éternel et la vie de bonheur.