Alors qu’à peine 15% des adolescents montréalais respectaient les recommandations en matière d’activité physique et de temps d’écran avant la pandémie, ils ne sont plus que 1% après la mise en place des restrictions sanitaires. Une situation inquiétante que des chercheurs exposent publiquement pour que des réponses soient rapidement trouvées, selon le site Internet du journal Métro. La grande majorité des adolescents montréalais ont abandonné les activités physiques. Ils sont de plus en plus devant des écrans et dorment moins bien. C’est ce que révèle l’étude, GO – Le secondaire s’active!, menée entre décembre 2020 et janvier 2021 par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal auprès de 2948 élèves du secondaire répartis de 17 écoles de Montréal.
Les Directives canadiennes en matière de mouvement sur 24 heures pour les 5 à 17 ans, recommandent au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité moyenne à élevée par jour. Il est également conseillé que les jeunes limitent leur temps devant les ordinateurs, tablettes et téléphones intelligents à deux heures par jour. La nuit, les 13 ans et moins devraient dormir de neuf à onze heures, les 14 ans et plus ont besoin de huit à dix heures de sommeil. Les chercheurs du projet GO – Le secondaire s’active! ont découvert qu’à peine 1% des adolescents de Montréal se conforment encore à ces directives depuis la pandémie et la moitié d’entre eux n’en respectent aucune. «On le savait avant la pandémie que c’était un dossier de santé publique important. La situation était déjà alarmante. Là, c’est devenu catastrophique», prévient Marie-Maude Dubuc, postdoctorante à la chaire de recherche KinoQuébec de l’Université de Sherbrooke, et l’une des deux chercheuses principales du projet. Les restrictions sanitaires ont apporté un lot de contraintes qui ont tout simplement découragé les jeunes.