Élever seul ses enfants après le décès de son conjoint est une tâche particulièrement difficile, et ce, même si l’on est le futur roi d’Angleterre ou président des États-Unis. D’après son entourage, Joe Biden éprouverait beaucoup de culpabilité quant aux nombreux problèmes judiciaires rencontrés par son fils Hunter qu’il a élevé sans sa mère, morte dans un accident de voiture en 1972, rapporte Paris Match.
En proie à de graves addictions – qui le tirent vers le bas par phases – depuis le début des années 2000, Hunter Biden a vécu une véritable descente aux enfers après la mort de son frère, Beau, en 2015. Lorsque son père a annoncé sa candidature à la Maison-Blanche, en 2019, l’avocat était complètement accro au crack (qu’il fabriquait lui-même), vivait de motel miteux en motel miteux et enchaînait les relations avec les escortes girls.
Une vie de débauche qui lui vaut aujourd’hui plusieurs poursuites au tribunal. D’après le média américain « Axios », qui cite « des proches collaborateurs » de Joe Biden, le président américain est persuadé que son fils « ne ferait pas l’objet d’accusations fédérales » et « ne serait la cible d’articles quotidiens dans les médias conservateurs » s’il ne s’était pas présenté aux élections en 2020. Une pensée qui engendre chez lui beaucoup de culpabilité.