Dans son allocution, lors de la réunion par visioconférence des chefs d’État et de gouvernement sur le climat dans le cadre de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU à New York lundi, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de traiter sérieusement toutes les mesures unilatérales qui contribuent à l’augmentation des conséquences du changement climatique, au premier rang desquelles la construction de barrages sur les fleuves internationaux sans accord avec les pays en aval sur les règles de leur remplissage et de leur fonctionnement.
Le Président Al-Sissi a souligné l’importance de travailler pour que la prochaine session de la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques, présidée par le Royaume-Uni, ait des résultats tangibles en termes de financement de l’action climatique, notamment en ce qui concerne les efforts d’adaptation et le Fonds vert pour le climat, d’une manière qui contribue à améliorer l’action climatique dans les pays en développement.
Le chef de l’Etat a appelé chacun à rejoindre le partenariat égypto-britannique qui existe depuis 2019 sur les questions d’adaptation, soulignant que la capacité de nos pays en développement à renforcer l’action climatique et à relever son ambition dépend des moyens et mécanismes de mise en œuvre, en particulier le financement climatique.
Le Président Al-Sissi s’est dit préoccupé par l’écart actuel dans le financement climatique entre ce que les pays en développement ont besoin pour mettre en œuvre leurs engagements, conformément à l’accord de Paris et ce qui est disponible, soulignant que les pays développés ne sont toujours pas en mesure de respecter l’engagement de 100 milliards de dollars par an, et que les pays en développement sont toujours confrontés à des difficultés considérables pour accéder aux financements disponibles.
En conclusion de son allocution, le chef de l’Etat a affirmé l’aspiration de son pays à travailler avec le Royaume-Uni afin que la prochaine session de la Conférence des Parties aboutisse à des résultats équilibrés dans l’intérêt de tous, soulignant l’aspiration de l’Egypte à accueillir la 27e session de la Conférence des Parties en 2022, au nom du continent africain.