Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a inauguré hier lundi des projets de production animale, de produits laitiers et d’abattoirs automatiques au complexe de production de lait à la Cité Sadate dans le gouvernorat de Ménoufiya, rapporte la MENA. D’une capacité de 5 000 races bovines laitières, d’une productivité de 150 tonnes de lait, de 1,5 tonne de viande et de près de 3 000 races à viande, le complexe, établi sur une superficie de 1 000 feddans, vise à développer la richesse animale via l’amélioration génétique des races égyptiennes.
Le Président a également inauguré par vidéoconférence, nombre de projets de production animale et laitière, et ce lors de l’inauguration du complexe de production animale, laitière et d’abattoirs automatiques à la Cité Sadate.
Plusieurs complexes de production, inaugurés
Il s’agit du complexe de production de lait 2 à Al-Noubariya, du complexe de production animale 6 au nord d’Al-Tahrir à Noubariya, du complexe de production animale 7 dans le gouvernorat de la Nouvelle Vallée et d’un abattoir automatique à Safaga dans le gouvernorat de la Mer Rouge. Al-Sissi a affirmé que les procédures adoptées par l’Etat ces dernières années avaient contribué à augmenter les taux de croissance de la production animale. Il a souligné l’importance d’augmenter les taux de production dans divers domaines pour atteindre l’autosuffisance et exporter l’excédent.
Le Raïs a en outre souligné l’importance d’utiliser la plus grande superficie de terres pour contrôler les coûts de production compte tenu de la croissance démographique et des prix mondiaux élevés. L’Etat déploie de grands efforts pour contrôler les prix, a dit le Président, expliquant que les prix en Égypte auraient été beaucoup plus élevés si ces efforts déployés avaient fait défaut.
Alléger le fardeau des citoyens
Et le Président de faire état de la grande hausse des taux d’inflation dans les pays européens et occidentaux, à la suite de la guerre russo-ukrainienne, même s’il s’agit de pays riches et puissants dotés d’énormes capacités et de gouvernance. Il a indiqué qu’une forte augmentation des coûts de production se serait produite si l’Etat avait fixé les prix de l’énergie selon les taux internationaux, soulignant la volonté de l’État de stabiliser les prix du carburant et de l’énergie, en plus du report à plusieurs reprises de l’augmentation prévue des prix de l’électricité afin d’alléger le fardeau des citoyens.
L’Etat cherche à bonifier la plus grande superficie de terres pour contrôler les coûts de production et maîtriser les prix, a dit le Raïs, avant d’ajouter que le taux de croissance de la production animale n’est pas à la hauteur de la croissance démographique et que le nombre de la population avait augmenté d’environ 15 millions de personnes ces 7 ou 8 dernières années.
Augmenter la superficie des terres exploitées
“Il existe de nombreux changements qui affectent l’augmentation des prix, y compris le fourrage et ses prix élevés, surtout que nous en importons une grande quantité”, a dit le Président, tout en soulignant l’importance d’augmenter la superficie des terres exploitées afin de contrôler le coût. “Nous avons décidé d’augmenter la production dans le cadre du projet de veaux et d’autres domaines pour atteindre l’autosuffisance et exporter le surplus”, a-t-il poursuivi, rappelant que l’industrie de la viande est une industrie intégrée qui nécessite des coûts et des ressources pour réhabiliter ses travailleurs. Il a appelé à faire participer le secteur privé à la production animale vu les mécanismes d’action et les capacités dont il dispose.