Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a demandé d’achever, le plus vite possible, les étapes du projet “l’avenir de l’Egypte” pour la production agricole, rapporte la MENA. Dans son intervention lors de l’inauguration du projet sur la route le Caire/Al-Dabaa, le président a souligné l’importance de mener des études de faisabilité et d’adopter des plans futurs pour le projet, notant que le coût de l’agriculture dans ce projet est beaucoup plus élevé que dans tout autre endroit du delta.
Le Président a ordonné l’achèvement des étapes du projet, ainsi que des projets de Touchka, de Beni Soueif, et de Minia, d’ici 2023, notant “nous voulons rassurer les investisseurs, les médias et les appareils de l’Etat de nos projets”. “Les coûts de ces projets sont beaucoup plus élevés que ceux de n’importe quel autre projet dans le delta, car il s’agit de la bonification de la profondeur du désert, contrairement à la bande parallèle du Nil”, a ajouté El-Rais. Il a précisé que les mesures prises par l’Etat nécessitaient davantage de compréhension et d’étude avant de juger leur succès ou non, ainsi que leur conformité aux évolutions que connaît le pays actuellement et à l’avenir.
Et le président d’estimer à un montant allant de 200 à 300 mille LE, le coût de bonification du feddans, ce qui signifie que le coût d’un millions de feddans s’élèvent à 200-250 milliards de LE, sur la base d’estimations de prix il y a deux ou trois ans. Les dix dernières années ont connu une croissance démographique d’environ 20 millions de personnes, a dit le président, qui s’est demandé de la possibilité que la croissance de l’Etat et sa production couvrent leurs demandes en produits de base.
“Nous ne parlons pas seulement de la croissance démographique, mais aussi des plans de l’Etat pour atteindre la suffisance du peuple, et donc nous n’avons pas d’autre choix que les projets nationaux”, a souligné le président. Il a précisé que le projet avait besoin de 1 250 mégawatts d’électricité, notant que l’intérêt porté par l’État aux infrastructures au cours des sept ou huit dernières années avait permis de fournir de l’électricité pour ce projet important.
Il s’agit, a-t-il repris, de l’ajout de 2,5 millions de feddans, ce qui représente 25% de la superficie totale des terres agricoles en Egypte pour des milliers d’années, en plus de la fourniture de l’électricité nécessaire aux maisons et aux hôpitaux, qui souffraient auparavant de fréquentes coupures de courant tout au long de la journée.
Et le président de réfuter lesdits appels à réarranger les priorités, affirmant qu’il ne s’agit pas de luxe, mais d’éléments importants et qualifiant d’impossible la mise en œuvre de ce projet ou de celui de Tochka sans résoudre les problèmes d’électricité et des routes. Le projet a évoqué le développement des réseaux de l’électricité, de l’eau et des routes, ainsi que d’autres éléments dans le cadre du projet “Vie décente” , “dont nous avons estimé les coûts de 800 à 900 milliards de LE”.
Il a de nouveau appelé à ne pas discuter des projets qui ont été bien examinés par des spécialistes et cristallisés dans un contexte intellectuel, scientifique et un plan intégré pour atteindre les objectifs escomptés. Concernant la demande formulée de se focaliser sur l’enseignement au lieu de dépenser ces montants énormes sur des projets d’infrastructure, le président a répondu “accorder la priorité à l’enseignement est une question très importante, mais le fait d’orienter toutes les ressources de l’Etat pour 15 ans vers l’enseignement seulement n’est pas possible, parce que les gens n’auraient pas toléré l’absence de services et la médiocrité des infrastructures telles que l’électricité et les routes, en plus de l’absence de la construction de canaux et de l’établissement de projets de production alimentaire.
Avant la mise en œuvre des projets, ces derniers ont été examinés par un comité regroupant des professeurs universitaires et des hommes d’Etat compétents, a dit le président, qui a expliqué que les bilans se trouvent en détail sur les sites du gouvernement et le site de la présidence.
Évoquant les opinions négatives envers les projets, le président a mis l’accent sur la mise en œuvre des projets malgré les menaces de terrorisme et d’extrémisme auxquelles le pays est exposé, citant, dans ce contexte, le verset du Coran “Celui qui aura fait le bien du poids d’un atome le verra. Et celui qui aura commis le mal du poids d’un atome le verra aussi. Le Président a fait état de la plantation de nouvelles terres exemptes de maladies, pour produire les bonnes semences nécessaires aux agriculteurs.