J’ignore combien d’heures le Président Abdel Fattah Al-Sissi dort par jour en suivant l’ampleur de la responsabilité qui lui incombe aussi bien sur le plan interne qu’externe. En effet, le Chef de l’Etat effectue, en personne, les visites d’inspection de dizaines de projets nationaux qui sont mis en place de façon inédite en Egypte. Il visite le même projet à plusieurs reprises pour suivre les moindres détails qui sont réalisés en un temps record et à des coûts réduits et des critères internationaux.
En tant qu’Egyptien, je le suis lorsqu’il discute des moindres détails. Ses discussions révèlent qu’il est informé de tout. Chose dont nous ne sommes pas habitués avec les Présidents. Ainsi, a-t-il fait passer un message à tous qu’il vérifie quotidiennement que tout le travail est fait. Cette implication met un terme au phénomène de la corruption contrairement au passé.
Nous avons tous suivi lundi dernier le Président Al-Sissi en train de lancer le projet national de développement de la famille égyptienne en raison de préjugés sociétaux qui impactent négativement les efforts de l’Etat en matière de développement. Entre autres figurent l’explosion démographique qui nous pousse à titre d’exemple à être obligés de construire 40.000 classes annuellement dans les différents cycles d’enseignement en vue d’absorber ces chiffres. Le coût atteint annuellement 20 milliards de LE et évidemment le nombre de la population égyptienne augmente de deux millions d’âmes. Malheureusement, la plupart des naissances se font dans les milieux déshérités et mal éduqués en raison de leur mauvaise interprétation de l’importance de la procréation sur les plans religieux et social. C’est une culture sociétale erronée qui s’est accumulée durant des milliers d’années. Ainsi, l’Etat a décidé de prendre en main la situation pour sensibiliser la société à des concepts erronés tout en continuant à bâtir des dizaines de villes et en créant des logements adéquats pour tous.
Nous avons également suivi le Président en lançant le projet national de la famille égyptienne quand il parlait du dossier éducatif. En effet, chaque année, 700.000 diplômés se retrouvent sur le marché du travail alors que nul n’a besoin de certaines spécialisations telles que la littérature, le droit, etc… Et le Chef de l’Etat de critiquer le fait que les parents veulent que leurs enfants obtiennent un diplôme par n’importe quel moyen sans qu’ils soient réellement dotés de compétences.
Le Président a donné un exemple sur le problème actuel : l’Etat a annoncé un projet de formation d’informaticiens issus de la faculté des sciences de l’informatique ou de l’ingénierie. Ce projet devrait permettre à 100.000 diplômés de trouver du travail sur le marché local ou international à des salaires allant jusqu’à 30.000 dollars par mois. Or, ceux qui ont réussi à la compétition n’était que 111 diplômés.
Bref, le Chef de l’Etat veut que le pays soit doté d’universités au plus haut degré et d’écoles d’un bon niveau d’éducation. Citoyens ou responsables, nous devons tous aider la jeunesse à réaliser ses rêves, peu importe les efforts et les coûts.





