Al-Gomhouriya
Par Abdel Razek Tawfik
Durant les décennies d’avant le Président Al-Sissi, l’Egypte connaissait la marginalisation des jeunes, écrit Abdel Razek Tawfik dans un article publié par le quotidien Al-Gomhouriya. Il s’agissait de marginalisation et de négligence en ce qui concerne la création d’emplois, la justice et l’égalité, la communication et le dialogue, l’écoute, la confiance, connaître les visions et propositions des jeunes pour l’avenir.
Les jeunes n’étaient pas un « chiffre » important dans « l’équation » égyptienne avant le Président Al-Sissi. Ils ont été laissés comme proies aux idées destructrices, à l’extrémisme, à la polarisation… Seule la culture superficielle leur à été fournie. Ils ont été laissés comme « repas » sur les « tables » des takfiristes, des obscurantistes et des organisations contestables intéressées par les droits de l’Homme. Ces derniers ont « planté » chez les jeunes la rancune et la frustration vis-à-vis de la patrie.
Personne n’a montré aux jeunes les modèles d’appartenance à la patrie et de loyauté ni les modèles qui ont présenté des sacrifices pour la patrie.
Les portes des opportunités et de l’espoir étaient fermées. Il s’agissait d’un état sans précédent de blocage politique et idéologique entre le régime et les jeunes. Ainsi se sont-ils transformés en bombes à retardement qui ont explosé en 2011 (…)
Diagnostiquer
L’une des caractéristiques les plus importantes du Président Al-Sissi lorsqu’il a accédé au pouvoir est sa capacité à diagnostiquer les crises, les souffrances, les côtés négatifs, puis déployer de grands efforts pour y remédier. (…)
Parmi les dossiers les plus importants où le Président Al-Sissi a réalisé des succès remarquables figure le dossier de la jeunesse : accorder de l’intérêt aux jeunes, les soutenir, leur créer des opportunités, dialoguer avec eux, écouter leurs opinions et propositions, leur confier des missions avoir confiance en eux. Bref, croire que les jeunes sont la force motrice du présent et de l’avenir.
Intérêt sans précédent
L’intérêt sans précédent accordé à la jeunesse a été concrétisé par ce qui suit:
Premièrement : l’attachement du Président à créer des voies de communication avec les jeunes pour écouter leurs propositions et leurs visions concernant de nombreuses questions, pour trouver des solutions innovantes.
D’où l’idée des conférences nationales de la jeunesse organisées dans les gouvernorats sous les auspices du Président. Il importe de mentionner que de nombreuses propositions faites par les jeunes ont été transformées en décisions et plans d’action (…)
Deuxièmement : il ne s’agissait pas uniquement de dialoguer avec les jeunes mais aussi de les former pour la gestion et le leadership. Al-Sissi a lancé “le Programme présidentiel pour réhabiliter les leaders” pour les qualifier à l’action politique.
Ce programme consiste à accorder des responsabilités aux jeunes dans le domaine politique, à leur apprendre à faire face aux défis, à participer à la vie politique.
Sans oublier la création de l’Académie Nationale de réhabilitation des jeunes qui vise à former des jeunes cadres, à renforcer le développement humain et à améliorer les capacités de la jeunesse.
Troisièmement, il ne s’agissait pas uniquement de communiquer avec les jeunes, mais également de leur accorder des responsabilités.
Conformément aux directives présidentielles, des jeunes ont été nommés à des postes de direction : assistants du Premier ministre, vice-ministres et vice-gouverneurs.
Quatrièmement : l’Etat a déployé des efforts pour aller de pair avec le progrès réalisé à l’échelle mondiale dans le marché du travail. Ainsi des universités technologiques ont été construites et les anciennes universités ont été modernisées.
Cinquièmement : la confiance en la jeunesse a atteint son apogée avec la tenue du Forum Mondial de la Jeunesse.
En fait, ce qui a été réalisé en faveur des jeunes est un axe important pour avorter les tentatives des forcs du mal, des conspirateurs et des extrémistes de polariser les jeunes.