Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a inauguré samedi, dans la nouvelle capitale administrative, le Sommet du Caire pour la paix 2023, auquel participe un grand nombre de rois, présidents, premiers ministres, ministres des Affaires étrangères, en plus des chefs d’un certain nombre d’organisations arabes, régionales et internationales, rapporte la MENA.
Ce sommet aborde l’évolution de la cause palestinienne et l’aboutissement à un consensus qui est conforme aux principes internationaux et humanitaires afin de réduire l’escalade, parvenir au cessez-le-feu dans la bande de Gaza, souligner l’importance de l’accès de l’aide humanitaire à l’enclave palestinienne et œuvrer à la relance du du processus de paix au Moyen-Orient.
Le président Al-Sissi a appelé à fournir une protection internationale aux civils innocents et à mettre un terme à leur intimidation, avertissant d’une grave crise humanitaire dans la bande de Gaza et des tentatives de déplacement forcé rejetées par l’Egypte, le monde, le droit international et le droit international humanitaire, soulignant le refus de l’Egypte de liquider la cause palestinienne.
Le chef de l’Etat a jugé impératif d’arrêter l’escalade militaire en vue de rétablir l’accalmie et entamer des négociations pour parvenir au règlement juste de la cause palestinienne, à travers l’établissement d’un État indépendant conformément à la solution à deux États et la collaboration sérieuse pour soutenir l’Autorité palestinienne légitime.
M. Al-Sissi a indiqué que l’Egypte condamnait, clairement, le ciblage, le meurtre et l’intimidation des civils pacifiques, tout en exprimant son vif étonnement de la réaction du monde envers la catastrophe humanitaire qui touche 2,5 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza.
Le chef de l’Etat s’est interrogé: où sont les valeurs de la civilisation humaine que nous avons construites au fil des millénaires et des siècles? où est l’égalité entre les vies humaines sans discrimination aucune?. L’Egypte, a-t-il rappelé, dès le début, s’est engagée dans des efforts inlassables pour coordonner et envoyer l’aide humanitaire aux Gazaouis bloqués. Elle n’a fermé à aucun moment le point de passage de Rafah mais le bombardement israélien répété sur sa partie palestinienne a empêché son travail.
Dans ces circonstances de terrain difficiles, M. Al-Sissi a indiqué s’être mis d’accord avec le président américain Joe Biden sur l’exploitation durable du point de passage sous la surveillance des Nations Unies, de l’UNRWA, de l’Association du croissant rouge palestinien en plus de la distribution de l’aide sous la supervision de l’ONU aux habitants de Gaza.
Le monde ne doit pas accepter le recours à la pression humanitaire pour procéder au déplacement forcé, a dit le président Al-Sissi, soulignant le rejet catégorique de l’Egypte du déplacement forcé de la population de Gaza et de leur exode vers les territoires égyptiens du Sinaï, vu que cela ne signifie qu’une liquidation de la cause palestinienne, la fin du rêve d’un État palestinien indépendant et la perte des efforts des peuples palestinien, arabe et islamique ainsi que de tous les peuples libres du monde, au cours des 75 dernières années, date de la cause palestinienne.