Le président Abdel-Fattah Al-Sissi a confirmé que ce qui est rapporté que la crise actuelle en Égypte était le résultat de politiques économiques liées à des projets de développement n’est pas du tout vrai, mais plutôt le résultat des répercussions de crises mondiales majeures, selon la MENA.
Le président Al-Sissi a déclaré, dans un discours improvisé, lundi, lors de la célébration du 71e anniversaire de la Fete de la police au Centre des Congrès de l’Académie de police du Nouveau Caire, que les revenus du canal de Suez lorsque l’État avait décidé de le développer étaient de 4,5 milliards de dollars par an, et après son développement ils ont augmenté pour atteindre aujourd’hui 8 milliards de dollars, et il est prévu que ses revenus atteignent entre 10 et 12 milliards de dollars par an.
Le président s’est interrogé était-il possible alors de négliger le développement du canal et de le rendre incapable de faire face aux développements du commerce international sans en tirer le meilleur parti ?
Concernant les autres projets nationaux, le président Al-Sissi s’est demandé que l’État aurait-il pu continuer alors qu’il souffrait d’une crise de l’électricité et de l’énergie ?
Le président a souligné que l’Égypte avait connu au cours des sept dernières années une augmentation de la population d’environ 14 millions de personnes, et qu’au cours des dix dernières années qui ont suivi 2011, elle a connu une augmentation d’environ 20 millions de citoyens, soulignant que le développement de l’infrastructure électrique était important pour répondre à la demande et au développement ciblé, soulignant qu’1,5 billion de LE avait été investi pour résoudre cette crise.