Le Président au 3ème jour de la conférence « Histoire d’une patrie »
Al-Sissi : Le système sanitaire a connu un grand élan grâce aux efforts de l’Etat
Au troisième jour de la conférence « Histoire d’une patrie », Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a assisté hier lundi à plusieurs séances dont « La justice sociale et la santé », rapporte la MENA. Au début de la séance “La justice sociale et la santé”, un film documentaire a été projeté sur les réalisations de l’État dans le secteur de la santé, au cours des neuf dernières années, pendant lesquelles l’État a travaillé pour assurer d’excellents services de santé aux citoyens, en développant un programme de traitement du virus C, et l’élimination des dizaines de maladies chroniques.
Le documentaire a montré qu’en 2018, l’Égypte avait lancé l’initiative “100 millions de santé”, qui a permis en moins de cinq ans d’ausculter 92 millions d’Égyptiens, et de traiter gratuitement des millions de patients. Le film documentaire a expliqué que 14 initiatives et programmes de santé ont également été lancés pour un coût de plus de 30 milliards de LE, indiquant que 135 projets avaient été mis en œuvre pour établir et développer des hôpitaux, le Service d’ambulance et les centres de médecine familiale pour un coût d’environ 100 milliards de LE. Il a expliqué que l’État égyptien avait tenu à localiser l’industrie pharmaceutique et avait créé la Cité de la Médecine au quartier d’al Khanka pour parvenir à l’autosuffisance, notant que les cadres humains avaient été développés, les médecins et les infirmières.
Le film a souligné que l’Egypte a également lancé le projet d’assurance maladie complète, qui est le plus grand projet national de santé en Egypte avec un coût de 120 milliards de LEs, ajoutant que 28 millions de services médicaux ont été fournis dans 6 gouvernorats.
Le documentaire a indiqué que l’État égyptien avait réussi à vaincre l’épidémie de Coronavirus pour un coût de 30 milliards de livres sterling et que l’industrialisation du vaccin a été localisée en un temps record, faisant de l’Égypte le premier pays du Moyen-Orient à obtenir un vaccin contre le Coronavirus avec des mains 100% égyptiennes. Le film explique que l’initiative “100 Journées de la santé” a été lancée en juin 2023 dans tous les gouvernorats d’Égypte et a jusqu’à présent fourni 35 millions de services de santé à tous les citoyens égyptiens.
Al-Sissi a annoncé qu’un accord avait été trouvé avec une société mondiale pour construire une usine de production de plasma en 2026 et que ce projet allait contribuer à l’amélioration de la santé publique.
Nous avons essayé, par le passé, de construire cette usine et sollicité l’aide de sociétés mondiales spécialisées afin que ce projet réponde aux critères mondiaux, mais la pandémie de Covid-19 a éclaté et a provoqué des changements, a ajouté le président.
En effet, le ministre de la Santé et de la Population, Khaled Abdel Ghaffar a souligné, ce lundi, que le gouvernement égyptien avait réussi à relever de nombreux défis liés au secteur sanitaire pour améliorer la vie sanitaire du citoyen égyptien.
M. Abdel Ghaffar a indiqué que le ministère tentait sérieusement de fournir des services aux citoyens égyptiens, à la lumière des coûts élevés du traitement. Le gouvernement a relevé de nombreux défis pour fournir le traitement et les projets de traitement et construire des hôpitaux pour aller de pair avec le développement actuel en matière de soutien apporté aux citoyens, a-t-il ajouté.
Le Premier ministre, Moustafa Madbouli a passé en revue les efforts les plus importants déployés par la commission de secours médical sous la direction du Conseil des ministres, tout au long du troisième trimestre de 2023, dans un rapport avancé par le président de la commission et le conseiller médical du PM, Hossam Al-Masri.
Au cours de la période précitée, environ 3 209 appels de secours ont été enregistrés sur les réseaux sociaux et dans les journaux locaux, en sus de cas signalés dans les convois médicaux, le secrétariat des conseils législatifs et le bureau de services destinés aux citoyens, a dit M. Al-Masri. La commission était en contact direct avec ces appels de secours et avait reçu les rapports médicaux nécessaires de la part des hôpitaux gouvernementaux, universitaires et militaires avant de les soumettre à la haute commission médicale du conseil des ministres pour déterminer les cas d’urgence, a-t-il affirmé.