Le président Abdel Fattah Al-Sissi a affirmé que grâce au dévouement et au sang des martyrs, l’Egypte avait pu atteindre la sécurité et la paix malgré la conjoncture instable dans la région.
Lors du colloque des forces armées à l’occasion de la journée du martyr, M. Al-Sissi a déclaré que l’Égypte avait mené une guerre contre le terrorisme qui a duré 10 ans, au cours de laquelle elle a affronté une idéologie extrémiste visant à saboter l’État, soulignant que sans les sacrifices des hommes égyptiens, le pays ne serait pas resté en sécurité.
Tous ces sacrifices imposent à chacun la responsabilité d’achever le processus, de défendre et de préserver l’Égypte, a précisé le Chef de l’Etat.
La Journée du martyr sera célébrée, chaque année, tant qu’il y aura encore des hommes qui sacrifieront leur vie pour défendre la terre, a ajouté M. Al-Sissi.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a assisté samedi au 39e colloque des forces armées, à l’occasion de la célébration de la Journée du martyr, selon la MENA.
Ont participé au colloque, le premier ministre, Moustafa Madbouli, le commandant général des forces armées et ministre de la Défense et de la Production militaire, Mohamed Zaki et des dirigeants des forces armées.
Le président a assisté à un défilé militaire sur le sacrifice pour la patrie en toute épreuve pour vivre en paix et sécurité et relever les défis avec détermination.
Lors de la parade, les soldats ont souligné que la journée du martyr est celle de la gloire des nations.
Ils ont affirmé avec fierté la poursuite de leur chemin, martyr après martyr, répétant “Vive l’Egypte … Vive l’Egypte … Vive l’Egypte”.
Un documentaire intitulé “Des héros de mon pays” a été projeté, passant en revue les sacrifices des martyrs de la nation au fil des temps pour soutenir les causes de la nation arabe, à commencer par la guerre de 1948, durant laquelle des milliers d’Égyptiens sont tombés en martyr pour soutenir la cause palestinienne, en plus des sacrifices faits en 1956 et 1967, lors de la guerre d’usure au cours de laquelle l’icône des martyrs, le général Abdel Moneim Riad, a rendu l’âme sur le front le 9 mars 1969.
Le film a jeté la lumière sur la guerre menée par l’Egypte contre le terrorisme au Sinaï et les sacrifices des forces armées pour y déraciner le terrorisme, en évoquant les sacrifices consentis par les martyrs Ahmad Mohamed Charaf, Ahmad Gamil Mohamed, Bassam Naguib Ibrahim et Fadi Mokhtar Salib
Aussi, le documentaire a montré l’ampleur de l’attention que porte l’institution militaire aux blessés durant des opérations militaires. Le soldat Ahmed Essam, qui a subi une amputation à la jambe lors d’une opération dans le nord du Sinaï, a confirmé avoir pu, grâce au soutien et aux soins de l’institution militaire, surmonter l’épreuve et obtenir une deuxième médaille mondiale en handball en plus d’autres prix dans de différentes disciplines sportives en fauteuil roulant.
Après le documentaire, un groupe d’enfants a répété des chansons sur les martyrs et le sens de l’héroïsme.
Adam, fils du martyr Ihab Fathi Mohamed, mort en combattant le terrorisme dans le Sinaï, a dit “j’espère être comme mon père”, alors que l’enfant Khadija Sabry, fille de Fatima Mohamed, décédée alors qu’elle traitant des patients pendant la période de propagation de coronavirus, a affirmé son aspiration à devenir médecin comme sa mère.
À son tour, Ali Al-Zeini, qui fait partie des Forces antiterroristes du Sinaï-Nord et qui a participé à plusieurs opérations a dit avoir été blessé plus d’une fois, et à chaque fois il est revenu plus fort et qu’il avait subi une amputation au pied gauche par la balle d’un tireur, ajoutant qu’il souhaite hisser le drapeau égyptien aux Jeux olympiques de Paris en 2024.
Un autre documentaire produit par le Département des affaires morales des forces armées sous le titre “L’impact demeure” a évoqué les aspects de la guerre de 1967. Aussi le chef de l’Association des moudjahidines du Sinaï, cheikh Abdallah Jahama a déclaré que la guerre de 1967 était très cruelle, mais les éléments des forces armées avaient joué un rôle majeur pour venger nos martyrs.
Les aspects de la guerre d’usure et la mort en martyr du général Abdel Meneem Riyad en 1969, ainsi que l’histoire du martyr Sayed Bastaouissi, mort durant le combat de la ferme chinoise en 1973, y ont été évoqués.
Aussi, le film a passé en revue les martyrs des forces armées ayant sacrifié la vie pour l’éradication du terrorisme au Sinaï, dont le colonel Mohamed Haroune, un des héros de la lutte antiterroriste en 2015.
Et le film de rappeler les propos auparavant cités par le président Al-Sissi, selon lesquels “le progrès fait en terme de lutte antiterroriste constitue une très grande réalisation et qu’un prix très élevé a été payé pour que nous puissions atteindre cette étape et que ce sacrifice a contribué à la construction de l’Egypte forte et nouvelle”.
Le président a souligné que grâce à la sincérité et au sang des martyrs, l’Égypte a pu atteindre son état actuel de sécurité et de paix à la lumière des conditions instables que connaît la région.
Il a dit que l’Égypte avait mené une guerre contre le terrorisme qui a duré 10 ans, au cours de laquelle elle a affronté l’idéologie extrémiste visant à saboter l’État, soulignant que sans les sacrifices des forces armées, l’état de stabilité et de sûreté n’aurait pas persisté.
Tous ces sacrifices imposent à chacun la responsabilité de poursuivre la marche, de défendre et de préserver l’Égypte pour son développement continu, a dit le président, ajoutant que chaque année, la “Journée du martyr” sera célébrée tant qu’il y aura encore des hommes qui sacrifient la vie pour défendre la terre”.
Al-Sissi a honoré samedi des familles des martyrs lors du 39e colloque des forces armées, à l’occasion de la célébration de la Journée du martyr.
Parmi les familles qui ont été honorées figurent celle du martyr Khaled Ahmad Alaa, tombé en martyr alors qu’il menait une patrouille dans le secteur d’El-Cheikh Zowayed pour combattre des éléments takfiris.