l’Egypte a eu recours au Conseil de Sécurité pour soutenir la médiation africaine, via des observateurs onusiens et de pays amis et tient à parvenir à un accord global, équilibré et contraignant sur le barrage éthiopien de la renaissance (GERD) pour sauvegarder la vie de 150 millions de citoyens égyptiens et soudanais, a déclaré le président Abdel Fattah Al-Sissi.
Le fleuve du Nil a toujours été la seule artère vitale de l’Egypte, au fil de son histoire, ce qui explique la vive inquiétude des citoyens égyptiens au sujet du GERD, a affirmé le président Al-Sissi, dans une allocution prononcée en visioconférence pendant la 76e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
L’Egypte qui reconnait les droits de ses frères au développement, est l’un des pays les plus secs et demeure sous le seuil de pauvreté en eau, a dit le chef de l’Etat, rappelant l’issue d’une décennie de négociations entre l’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie, connue de tous en raison d’une intransigeance évidente, d’un refus injustifié de réagir positivement aux négociations ainsi que du choix de l’unilatéralisme et du fait accompli qui constituent une grande menace pour la sécurité et la stabilité de toute la région.
L’Egypte est étroitement liée à sa situation africaine, dont elle s’honore vivement, mais “je tiens”, en l’occurrence, à expliquer que la coopération entre les pays du continent ne pourrait être réalisée que dans le cadre d’un échange et non à travers une partie qui définirait les besoins d’une autre.