L’État soutient et encourage les investisseurs pour attirer davantage d’investissements, a dit le président Abdel Fattah Al-Sissi dans une intervention lors du forum et exposition internationaux de l’industrie, au Nouveau Caire, selon la MENA.
L’État est prêt à aider les investisseurs en réduisant le coût financier des projets et en assurant tous les services pour que l’investisseur puisse se consacrer et concentrer ses efforts sur le démarrage plus rapide de son projet sans aucun obstacle, a ajouté M. Al-Sissi.
L”État a créé 15 clusters industriels à la demande du ministère du Commerce et de l’Industrie pour permettre à l’investisseur d’économiser ses efforts, et a mis en œuvre les travaux d’infrastructure, a-t-il noté, précisant que l’objectif de ces clusters consiste, non pas à partager les bénéfices de l’investisseur, mais à répondre à toute les demandes afin qu’il puisse entamer immédiatement son projet et offrir de nouveaux emplois.
Le chef de l’Etat s’est dit prêt à intervenir pour faire disparaître tous les obstacles auxquels sont confrontés les fabricants et les investisseurs, notant que l’État ne cherche pas à partager les profits mais à économiser les efforts en construisant des installations civiles des usines.
Si un investisseur dépense 200 millions de LE pour faire construire des installations civiles pour son usine qui doit être achevée en cinq ans, l’Etat intervient en construisant ces installations, permettant à l’investisseur de consacrer ses efforts sur l’achat des équipements, a poursuivi M. Al-Sissi, expliquant que cela permet de faire baisser à un an la période nécessaire avant le démarrage du projet.
L’objectif de cette étape est de se concentrer sur la création d’industries qui répondent aux besoins du marché égyptien, a expliqué le chef de l’État, ajoutant que la valeur des exportations atteint 35 milliards de dollars, alors que les entrants atteignent environ 30 milliards, soit un bénéfice de 5 milliards seulement.
Le président Al-Sissi a jugé nécessaire de satisfaire les besoins du marché égyptien dans tous les domaines, non seulement l’industrie, et d’augmenter les composantes égyptiennes dans toutes les industries.
Nous avons une industrie automobile depuis de longues années, précisément depuis les années 1960 ou avant, et le pourcentage des composantes locales est de 45% a 50 %, mais ces dernières ne sont pas diversifiées, a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de diversifier ces composantes.