Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a souligné que l’Etat avait pour objectif de surmonter les conditions dures qui persistent depuis les années 80 et de voir l’Egypte dans la position qu’elle mérite, selon la MENA.
Le chef de l’Etat commentait une allocution du ministre des Finances, Mohamed Maït, donnée lors des séances de la conférence intitulée “L’histoire d’une patrie… entre vision et accomplissement”, dont le coup d’envoi a été donnée, samedi, dans la Nouvelle capitale administrative (NCA). “Les réalisations relatées visent à reconnaître un fait et à rechercher des solutions radicales à nos défis pour les vaincre”, a-t-il dit.
“Je dis toujours : pourquoi nos conditions sont dures depuis les années 80? Le but de dire cela n’est pas de se défendre, mais de tenter de reconnaître une réalité afin d’expliquer aux gens l’histoire pour surmonter (ces conditions)”, a-t-il ajouté.
Le Président de la République a souligné que l’Etat, depuis l’année 1980 jusqu’à présent, avait des revenus d’une valeur différente que celle des dépenses. “L’Egypte ne s’était pas endettée et n’avait pas de dettes extérieures jusqu’à 1970, mais les contrecoups de la guerre ont été imposés à l’Egypte afin qu’elle surmonte la crise, en 1973, consistant à obtenir des ressources à travers l’endettement”, a-t-il souligné.
Le Président Al-Sissi a fait remarquer que l’Egypte, depuis les années 50 du siècle passé jusqu’à 1970, a vécu une réalité précise, mais que cette dernière a changé après 1970, une affaire importante que nous les Egyptiens doivent savoir, car nous devons voir l’Egypte dans la position qu’elle mérite.
“Beaucoup de gens disent que l’ancien Président Anouar Al-Sadate était l’artisan de la paix mais ils n’ont pas pris en considération que la guerre a d’immenses retombées sur les capacités de l’Etat égyptien, même s’il y avait une subvention car cette dernière était inférieure aux dépenses militaires et aux besoins de dépenses pour les investissements et les infrastructures, qui se sont arrêtés de 1967 à au moins 1973”, a-t-il expliqué.
Le chef de l’Etat a repris que la population est en augmentation ce qui requiert l’accroissement des ressources pour réduire l’écart entre les revenus et les dépenses.