Abdel-Fattah Al-Sissi reçoit le ministre turc des Affaires étrangères pour renforcer la coopération bilatérale
Le président Abdel-Fattah Al-Sissi a reçu le ministre des Affaires étrangères de la République de Turquie, Hakan Fidan, en présence du ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires des Égyptiens à l’étranger, Dr. Badr Abdel Aati.
Selon le porte-parole de la présidence, le chef de la diplomatie turque a transmis les salutations du président Recep Tayyip Erdogan à son homologue égyptien. Abdel-Fattah Al-Sissi a exprimé sa gratitude pour cette marque d’attention et souligné l’importance de poursuivre le travail en faveur du renforcement des relations entre les deux pays. Il a rappelé, à cet égard, le progrès notable des liens bilatéraux, notamment depuis la signature, en février 2024, de la déclaration conjointe visant à réactiver les réunions du Conseil de coopération stratégique de haut niveau et à les porter au niveau des chefs d’État.
L’entretien a également permis de réaffirmer la volonté commune d’intensifier la coopération économique entre l’Égypte et la Turquie, avec pour objectif d’atteindre un volume d’échanges commerciaux de 15 milliards de dollars, conformément aux engagements pris lors de la visite du président égyptien à Ankara en septembre 2024. Le développement de la participation des entreprises turques aux projets d’investissement en Égypte a également été mis en avant.
Sur le plan régional, les deux parties ont abordé les évolutions de plusieurs dossiers, au premier rang desquels la situation dans la bande de Gaza. Elles ont réitéré leur opposition à toute réoccupation militaire du territoire, appelé à un cessez-le-feu immédiat, à l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire, ainsi qu’à la libération des otages et prisonniers, tout en rejetant fermement tout projet de déplacement forcé des Palestiniens.
Les discussions ont également porté sur la Libye, la Syrie et le Soudan. Le président Al-Sissi a présenté la vision de l’Égypte pour le rétablissement de la paix et de la stabilité dans ces pays frères, soulignant la nécessité de respecter leur souveraineté, de préserver leur intégrité territoriale et de protéger les ressources de leurs peuples.