Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a reçu, au Palais d’Al Ittihadiya, son homologue libanais Joseph Aoun, qui est arrivé, lundi matin au Caire lors d’une visite officielle.

Al-Sissi et Aoun ont d’abord tenu une séance de pourparlers à huis clos, avant de prendre part à des pourparlers élargis regroupant les délégations de deux pays, a fait savoir le porte-parole de la Présidence, l’ambassadeur Mohamed Al Chénnaoui.


Les discussions ont porté sur les le renforcement des relations égypto-libanaises dans les domaines de l’économie, de l’infrastructure, de l’énergie et de reconstruction. Parmi les dossiers discutés figure également les mécanismes de soutien à la stabilité du Laban, de récupération de la sécurité et de la paix régionales sur fond des grands défis auxquels la région est confrontée.
Conférence de presse

Les deux présidents ont ensuite tenu une conférence de presse où ils ont passé en revue les questions discutées. Au début de la conférence de presse, Al-Sissi a qualifié d’historiques et stratégiques les relations robustes Egypte-Liban.
« Nos pourparlers aujourd’hui sont une opportunité pour échanger les visions sur les moyens de renforcer la coopération entre nos pays notamment dans les domaines économique et commercial », a précisé Al-Sissi.
« Nous avons affirmé notre attachement à soutenir les efforts de la reconstruction au Liban à travers l’expertise égyptienne dans ce domaines », a-t-il ajouté.
D’ailleurs, Al-Sissi a affirmé avoir insisté sur la position inchangeable de l’Egypte vis-à-vis du soutien au Liban que ce soit en réalisant la stabilité intérieure ou en préservant sa suprématie. Dans ce contexte, Al-Sissi a rejeté les infractions israéliennes répétées contre les territoires libanais ainsi que l’occupation israélienne de certains territoires libanais. « L’Egypte poursuit ses efforts et contacts, avec les diverses parties internationales et régionales, afin de faire pression sur Israël pour se retirer de tous les territoires libanais, respecter l’accord d’arrêt des hostilités et appliquer la résolution 1701 du Conseil des Sécurité », a précisé Al-Sissi.