Les électeurs de deux grandes régions conservatrices allemandes avaient commencé à voter hier dimanche pour renouveler leur Parlement, des scrutins tests pour la fragile coalition d’Olaf Scholz où l’extrême droite espérait aussi confirmer ses sondages flatteurs, selon l’AFP.
Quelque 9,4 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes en Bavière, plus grand Land allemand par sa superficie et environ 4,3 millions en Hesse, où se situe Francfort, siège de la Banque centrale européenne. Les premières estimations étaient attendues vers 18h00 (16h00 GMT).
A mi-mandat, le gouvernement d’Olaf Scholz risque d’être sanctionné dans ces élections où l’inquiétude de la population face à la crise industrielle traversée par la première économie européenne et la résurgence de la question migratoire ont joué un rôle central.
La campagne s’est largement focalisée sur les critiques à l’encontre de la coalition au pouvoir depuis décembre 2021. Minée par des querelles incessantes entre sociaux-démocrates, verts et libéraux du FDP, elle donne l’impression de ne pas “être en mesure d’agir” face aux crises, selon Ursula Münch, directrice de l’Académie d’éducation politique de Tutzing, en Bavière.