Jusqu’à récemment, grâce à sa végétation luxuriante et au miracle de la photosynthèse, le bassin amazonien a absorbé une bonne part des émissions de carbone dans l’atmosphère, repoussant le cauchemar d’un changement climatique qui deviendrait incontrôlable, indique l’ AFP. Mais des études montrent que l’Amazonie se rapproche d’un «point de basculement» climatique, ce seuil critique au-delà duquel le changement d’un écosystème est irréversible, qui la verra se dessécher et devenir savane, tandis que ses 390 milliards d’arbres mourront les uns après les autres.
Le jaguar et la harpie féroce sont deux des plus emblématiques espèces menacées par la destruction de l’Amazonie. Aujourd’hui, la destruction s’accélère. Si l’Amazonie atteint le «point de basculement», au lieu de limiter le réchauffement climatique, elle l’accélérera tout à coup, recrachant dans l’atmosphère une décennie d’émissions de carbone.