Les clubs de Premier League ont dépensé cet été comme jamais, dopés par les droits TV et, pour moitié, par l’argent des compétitions européennes, une réalité qui embrasse des enjeux variés de survie, de suprématie… ou d’écriture comptable, selon l’AFP.
Au total, l’élite anglaise a acheté pour plus de 3,4 milliards d’euros, selon les chiffres publiés mardi par le cabinet Deloitte, une somme vertigineuse qui pulvérise l’ancien record et surpasse les dépenses additionnées des championnats de France, d’Italie, d’Espagne et d’Allemagne.
La ligue la plus suivie au monde profite des lucratifs contrats de diffusion (domestiques et étrangers), un avantage considérable sur la concurrence continentale et qui bénéficie à tous, promus inclus.
Cette puissance financière s’est accrue avec l’élargissement des compétitions européennes qui a permis à la Premier League d’y placer cette année, et pour la première fois, neuf de ses vingt clubs (six en Ligue des champions, deux en Ligue Europa, un en Ligue Conférence).