Jeune artiste pleine de vie comme un papillon, Asmaa Kansouh se caractérise par sa capacité à ne jamais abandonner. En art comme dans la vie, elle hisse l’étendard de la créativité et de l’originalité. Dès le début des études universitaires, elle fait ses premiers pas dans le domaine de l’art. Ainsi, elle s’inscrit à la Faculté des Arts appliqués, département de meubles. Mais, son objectif était seulement d’imaginer le design des meubles, et bien plus : suivre des cours libres pour devenir une plasticienne de calibre.
Par : Dr Nesrine Choucri
Ca fait trois ans qu’elle à commencé à se donner corps et âme à l’apprentissage de la peinture académique. A peine a-t-elle avoué son rêve qu’elle a trouvé un énorme soutien de la part de sa famille. Tous l’ont encouragée à aller de l’avant et poursuivre son parcours. C’est là que Kansouh reconnaît avoir été influencée par l’école artistique classique. « L’école classique m’a le plus inspiré vu mes études et mon parcours professionnel », a-t-elle noté. Autour de sa vision de l’art, « dessiner et peindre pour moi est l’essence de la vie. L’art est surtout la traduction de toutes nos émotions, nos ressentiments les plus intimes.
Quand la logique ne trouve plus son chemin, c’est là que l’art s’élance dans les cieux », a-t-elle indiqué. Et d’ajouter : « D’ailleurs, l’art est tellement sincère au point que le public en est toujours affecté, car tout ce qui est sincère et réel perdure. C’est comme la mémoire des peuples et des individus, une façon de se raconter différemment et surtout franchement ». Quant à ses tableaux qui incarnent le plus son moi, elle a assuré au Progrès Egyptien que ce sont des autoportraits. Son rêve demeure de parvenir à être une renommée internationale, notant que la femmeartiste rencontre le plus souvent de vrais obstacles. « Ce n’est pas un chemin pavé de roses, mais plutôt d’embûches que l’on soit femme ou pas.
A titre d’exemple, je perds beaucoup de temps et d’énergie pour me déplacer de Ménoufia au Caire. C’est lourd pour une artiste. En même temps, le Caire demeure le meilleur endroit pour s’imposer sur la scène artistique égyptienne et arabe. L’art est surtout une forme de renouvellement et une sorte d’émancipation.
En quittant ma ville natale, je cherche à façonner mon parcours artistique », a-t-elle indiqué. Et l’artiste de renchérir : « C’est difficile également d’être artiste en maintenant un équilibre entre cet univers prenant et mon quotidien dense. Il m’a fallu parfois de sacrifier mon sommeil pour continuer à me donner à mon art ». Kansouh a pris part à plusieurs expositions artistiques notamment à l’Opéra du Caire et entend poursuivre le chemin jusqu’à un jour être au zénith.