Après dix mois sans concours et après une opération aux ischio-jambiers en septembre, l’ancien recordman du monde du saut à la perche Renaud Lavillenie a repris la compétition hier mercredi à Clermont-Ferrand où il lançait une saison qui le mènera, il l’espère, jusqu’aux Jeux olympiques.
Les minima olympiques fixés à 5,82 mètres sont “clairement l’objectif” d’ici fin juin, a confié mardi à l’AFP le champion olympique de 2012. “On verra si je vais y arriver ou non mais vu les progrès à l’entraînement, on est conscients que c’est largement à ma portée.”
Le pari semble pourtant immense pour Renaud Lavillenie, qui rêve de participer à 37 ans à ses quatrièmes Jeux. L’ancien recordman du monde (6,16 m en 2014) a jusqu’au 30 juin pour passer une barre à 5,82 m, qu’il a effacée plus de 120 fois dans sa carrière mais qu’il n’a plus franchie depuis juillet 2022.
“Ça va être dur”, estimait en février Armand Duplantis, son héritier qui a porté le record du monde à 6,24 m. Mais “s’il y a quelqu’un qui peut le faire, c’est Renaud.”