La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas est entrée hier dimanche dans son centième jour malgré des appels à une trêve du conflit, qui a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire majeure et fait redouter un embrasement régional, selon l’AFP.
“Personne ne nous arrêtera, ni La Haye, ni +l’Axe du Mal+, ni personne d’autre”, a martelé samedi Benjamin Netanyahu, alors que son pays fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye et saisie par l’Afrique du Sud.
Israël est en outre confronté, à sa frontière nord, à des attaques du mouvement islamiste libanais Hezbollah, qui fait partie de “l’axe de la résistance” mis en place par l’Iran et comprenant des groupes armés hostiles Israël et son allié, les Etats-unis.
“La mort, la destruction, le déplacement, la faim, la perte et le chagrin massifs de ces 100 derniers jours entachent notre humanité commune”, a déclaré le patron de l’agence d’aide aux réfugiés palestiniens de l’ONU (UNRWA), Philippe Lazzarini, en visite dans le territoire côtier assiégé.
Selon lui, une génération entière d’enfants de Gaza est “traumatisée”, les maladies continuent à se propager et la “famine” menace.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas depuis la bande de Gaza qui a fait environ 1.140 morts sur le sol israélien, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP à partir du bilan israélien. Quelque 250 personnes ont été également prises en otages lors de cette attaque, selon les autorités israéliennes. Une centaine ont été libérées en vertu d’une trêve fin novembre.