Augmenter les exportations égyptiennes non pétrolières est une orientation de l’Etat. Récemment, la semaine DMC a mis en relief ce dossier lorsque le présentateur Rami Radwan a reçu l’ingénieur Ahmed Taha pour traiter ce dossier très important. En effet, l’ingénieur Taha a assuré qu’il est prévu que les exportations égyptiennes non-pétrolières atteignent 35 milliards de dollars.
Radwan a saisi l’occasion pour connaître les défis face aux exportations égyptiennes, d’autant que les exportations ont connu des sauts dans plusieurs pays du monde au cours des dernières décennies.
Taha a assuré qu’il y a plusieurs défis dont les défis législatifs, logistiques, du cours de change. Et de renchérir qu’il est indispensable de mettre en place un système global stable du moins pour une période de deux ans et non en changement continu.
Un autre problème s’impose : tous les produits indispensables à la production ne sont pas présents en Egypte et par conséquent pour produire, il faut importer. Taha a réclamé une stratégie stable et des législations fixes pour pouvoir agir avec visibilité et clarté. Et d’ajouter que les entités responsables de la stratégie d’exportation doivent inclure des industriels qui exportent, car ce n’est pas le cas actuel, ceux-ci doivent de même représenter tous les secteurs industriels et non un ou deux uniquement.
Radwan a rappelé que le président Abdel Fattah Al-Sissi à appeler à hausser ce chiffre à 100 milliards de dollars et que l’Etat devrait mettre en place avec le secteur privé une stratégie pour réaliser cela. D’où, la nécessité d’achever cette stratégie pour le faire.