Jusqu’à l’heure actuelle l’Ethiopie, et son Premier ministre croient qu’ils peuvent échapper à un accord contraignant par le recours à plusieurs manœuvres. Elle souhaite remplir le Barrage en juin prochain, ce qui est un signe avant-coureur d’une catastrophe dont l’Ethiopie ne connaît pas la gravité. Le Premier ministre éthiopien cherche surtout à réaliser des gains aux prochaines élections parlementaires au mois de juillet prochain. Or, il a commis des infractions contre son peuple, et a porté atteinte aux intérêts de l’Egypte et du Soudan qui ont dû unir leur voix face à cette intransigeance.
Face à ses tergiversations, les deux pays frères n’ont pas de choix à part d’unir leur action sur la scène internationale. D’ailleurs, Washington a assuré que l’émissaire américain pour la Corne de l’Afrique devrait intervenir dans la crise. De même, les plus hautes autorités égyptiennes ont commencé à se mobiliser sur plusieurs axes à l’instar des Parlementaires, du ministre des Affaires étrangères, etc.
Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choucri a transmis des messages du président Abdel-Fattah Al-Sissi à ses homologues. L’opinion publique arabe et africaine suit cette crise depuis 2011 lorsque l’Ethiopie a annoncé ce projet. A l’époque, l’Egypte et le Soudan ont salué ce projet pour soutenir le processus de développement en Ethiopie, mais ont appelé à réaliser les intérêts des trois pays.