Avec la plume, le plasticien Emad Ibrahim a tenté de faire passer un message qui exprime les soucis de la personnalité égyptienne. Ce message l’incite à résister et à ne pas céder à la tristesse et à la pression.
Dans sa nouvelle exposition, « La mélodie de la lumière », il défie les circonstances, toujours en quête de la lumière au milieu des ténèbres et en se rebellant contre tout ce qui est traditionnel.
L’exposition a eu lieu le 24 septembre et se poursuivra jusqu’au 17 octobre à la salle de Zamalek de l’art, y sont exposées environ 25 nouvelles peintures toutes dessinées au stylo à bille sur toile, une nouvelle technique qu’Emad a commencé à utiliser dans ses dessins. Selon notre artiste, cette méthode exprime bien la lumière émergeant de l’obscurité et dont le héros est toujours l’Egyptien. Emad l’exprime toujours dans ses œuvres depuis qu’il a obtenu son diplôme de la Faculté des Beaux-Arts de l’Université d’Helwan en 1991.
Emad Ibrahim explique qu’il essaye de transmettre dans ses œuvres deux importantes idées dont la première est celle de la lumière et de l’état de résistance. Le personnage dans la plupart de ses tableaux peut se transformer en rocher ou en pierre solide pour résister à tout ce qui l’entoure et aux changements de la société.
La seconde idée se résume en la résistance. Notre plasticienne souligne la nécessité de résister et de ne jamais céder. Puisque l’artiste est le miroir de la société, il voit la situation différemment. Bien que la grande partie du tableau soit noire, on y retrouve de la lumière, ce qui change complètement l’ambiance et donne l’impression que le héros veut réaliser quelque chose.