Le Caire est une ville bruyante, déroutante, mais tellement vivante ! Le charme de cette mégapole fascine les internautes sur les médias sociaux et fait l’objet de fierté des Egyptiens. Ici, chaque quartier conte quelques siècles d’une histoire ô combien richissime, qui valut à l’Égypte le surnom d’Oum El-Dounia (la mère du monde, en arabe). Chaque quartier du Caire a son identité. Les internautes les regardent avec tendresse, se laissent surprendre par ses scènes de rue et rire aux éclats de ses exubérances.
Comment leur amour pour les quartiers s’est-il traduit sur les réseaux sociaux ? Suivez…
Les quartiers du Caire aux yeux des internautes
Zamalek
Le quartier de Zamalek occupe la partie nord de la grande île de Gezirah reliée aux deux rives du Nil par six ponts. Jadis l’île était un grand jardin botanique que l’on surnommait le Jardin des plantes, car s’y épanouissaient des espèces ramenées du monde entier.
Rue El-Moez
Disposées de part et d’autre de la rue El-Moe Leddine Allah qui traverse toute l’ancienne cité fortifiée, ces deux constructions en angle ont été immortalisées par des peintres orientalistes, dont David Roberts. En s’enfonçant dans cette rue peu touristique, on atteint la porte de Bab Zuweila, qui fait face à la rue du Souk El-Kheyameya (où des artisans sont spécialisés dans les tentures et coussins ornés d’appliqués et qui mérite le détour).
Terre copte
Depuis la place El-Tahrir, prenez le métro direction Helwan et sortez à Mar Girgis. Vous voilà en plein Caire copte, là où la Sainte Famille aurait fait étape lors de la Fuite en Égypte.
Plutôt calme, le quartier du Vieux-Caire (Masr el ‘adima comme on l’appelle en arabe) s’anime les vendredis et dimanches pour les messes et au moment des fêtes chrétiennes.
Héliopolis
Un quartier dit français est aménagé où est construit le palais du Baron Empain de style khmer et temples hindous pour le baron : réalisé par l’architecte Alexandre Marcel en 1910 inspiré du temple d’Angkor Vat, ainsi que la Co-cathédrale Notre-Dame d’Héliopolis. Avec le temps, elle fut peuplée par les classes moyennes du Caire. Avec la croissance de la ville du Caire, celle-ci a désormais comblé la distance avec Héliopolis qui en est désormais un quartier.
Centre-Ville
Vitrine de la modernité et du raffinement au début du XXe siècle, Wast Al-Balad affiche un air européen, avec ses trouées haussmanniennes et ses façades aux styles éclectiques (néo-classique, Art déco,…). Le “centre-ville” du Caire fourmille d’adeptes du lèche-vitrines, d’employés de bureau pressés et de touristes en route pour le Musée égyptien. Au sud, la résidentielle Garden City, tracée au compas plus qu’au cordeau, demeure sereine, alors qu’à l’est, au-delà de la rue Qasr El-Einy, jusqu’au palais Abdine, vendeurs ambulants et cireurs de chaussures s’activent dans la fumée du narguilé des joueurs de tawla.
La place El-Tahrir est le coeur touristique du Caire moderne. De cette place part vers le nord la grande artère animée, la rue Talaat Harb que les vieux Cairotes continuent à appeler rue Soliman Pacha.