Le fabricant de jouets Mattel veut coller à l’air du temps avec sa nouvelle Barbie à l’image de Sarah Gilbert, la scientifique britannique à l’origine du vaccin d’AstraZeneca. La poupée chercheuse sort sur le marché flanquée de cinq autres Barbie inspirées des héroïnes du quotidien en temps de pandémie, rapporte l’AFP.Certes, le vaccin d’Oxford/AstraZeneca contre la Co-vid-19 reste très contesté un peu partout dans le monde – la France, entre autres, ne l’utilise plus, même si elle continue à l’étudier. Au Royaume-Uni, pourtant, il reste source d’une immense fierté, où la scientifique qui a dirigé son développement à l’Université d’Oxford, est considérée comme une héroïne. Anoblie par la reine Elizabeth II pour services rendus à la santé publique et à la recherche médicale, saluée par une ovation au tournoi de tennis de Wimbledon, désignée parmi les 100 femmes influentes de l’année 2020 par la BBC… Sarah Gilbert, 59 ans, inspire maintenant une nouvelle Barbie dans la collection role model, destinée à inspirer les fillettes – tout en dynamisant l’image de la marque.