Conformément à ce qui a été annoncé, ce dimanche, concernant l’achèvement par l’Ethiopie du 4e remplissage du réservoir du Barrage de la Renaissance, cela est considéré comme une poursuite de la violation de la Déclaration de principes signée entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan en 2015, et en vertu de laquelle, les trois pays doivent s’entendre sur les règles de remplissage et de fonctionnement du barrage éthiopien avant de commencer le processus de remplissage, affirme un communiqué du ministère égyptien des Affaires étrangères.
L’adoption par l’Ethiopie de telles mesures unilatérales constitue une méconnaissance des intérêts et des droits des pays en aval, ainsi que de leur sécurité hydrique garantie par les règles du Droit international.
Cette approche et les effets négatifs qui en résultent, pèsent sur la reprise des négociations, qui devraient durer quatre mois et dont le prochain round prévu à Addis-Abeba devrait déboucher sur une issue tangible et une véritable avancée sur la voie d’un accord sur les règles de remplissage et de fonctionnement du Barrage.