Le Conseil de l’Organisation arabe des droits de l’homme a condamné l’intransigeance éthiopienne à l’égard du dossier du Barrage de la Renaissance, notamment la décision d’Addis Abeba unilatérale concernant le 2ème remplissage du barrage, sans parvenir à un accord juridique contraignant autour des règles du remplissage et du fonctionnement lors des périodes de sécheresse .
D’après un communiqué, l’Organisation a manifesté son inquiétude quant aux mesures éthiopiennes unilatérales qui constituent une violation flagrante des règles du droit international et une violation inacceptable des règles de la loi sur l’utilisation des cours d’eau internationaux pour des fins autres que la navigation. Loi émise par l’ONU en 1997, fixant dans sa 5e clause, les règles de l’utilisation équitable et juste des ressources hydriques, et enracinant dans sa 7e clause, la non-affectation des droits des autres.