L’émission Al-Mowajaha (l’affrontement) diffusée sur la chaîne Extra News a jeté la lumière sur le communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères sur les concertations égypto- soudanaises effectuées mercredi dernier à Khartoum.
Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choucri et le ministre de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques, Dr Mohamed Abdel Aati, s’étaient entretenus avec la ministre soudanaise des Affaires étrangères Mariam Al-Sadek Al-Mahdi et le ministre soudanais de l’Irrigation et des Ressources hydrauliques, le professeur Yasser Abbas.
Les discussions se sont axées sur les évolutions du dossier du Barrage éthiopien de la Renaissance.
L’émission a précisément souligné l’appel adressé, selon le communiqué, à la communauté internationale pour agir de façon plus active dans ce dossier.
La communauté internationale est appelée à agir positivement pour éviter les risques liés à la poursuite de l’attitude éthiopienne. Attitude qui cherche à imposer un fait accompli sur les pays en aval. Sans prendre en considération les intérêts de l’Égypte et du Soudan.
Selon l’invité de l’émission, le brigadier Khaled Okacha, l’action diplomatique et politique, la mobilisation de portée africaine et internationale est nécessaire. Il importe de mobiliser tous les partenaires, africains et internationaux, et garantir leur soutien. Tous ces efforts diplomatiques sont des démarches ouvertes et continues. Ces efforts ne sont jamais perdus. Même si les réactions des diverses parties ne sont pas à 100% satisfaisantes, on aurait réalisé une partie des objectifs visés.
Rien n’est perdu. Depuis la Déclaration de principes de 2015, l’Égypte accumule des démarches et des mécanismes sur les divers niveaux, pour préserver ses droits hydriques.