Le ministre des Affaires étrangères Sameh Choucri s’est envolé hier dimanche pour New York dans le cadre des préparatifs de la séance que tiendra le Conseil de sécurité de l’ONU sur le Barrage éthiopien de la Renaissance, à la demande de l’Egypte et du Soudan.
Choucri doit tenir des rencontres et réunions intensives avec nombre de ses homologues et délégués permanents des Etats membres du Conseil de sécurité, ainsi qu’avec des responsables onusiens, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le conseiller Ahmed Hafez.
Durant ces rencontres, M. Choucri doit réaffirmer la position constante de l’Egypte à l’égard du Barrage, basée sur la nécessité de parvenir à un accord juridique contraignant sur son remplissage et son exploitation, qui prend en con-sidération les intérêts des trois pays concernés et qui sauvegarde les droits hydriques de l’Egypte.
L’Égypte présentera, jeudi prochain, lors de la séance du Conseil de sécurité, une révision de la situation actuelle concernant le Barrage éthiopien, a dit le ministre des Affaires étrangères, Sameh Choucri, lors d’une interview par téléphone à la chaîne DMC.
Après dix ans de négociations, la partie éthiopienne est toujours intransigeante, selon M. Choucri qui a rappelé que les négociations menées l’an dernier sous le patronage de l’Union africaine n’ont débouché sur aucun accord.
Nous placerons le Conseil de sécurité et la communauté internationale devant leurs responsabilités, car cette question menace la paix et la sécurité internationales et la stabilité, a expliqué le chef de la diplomatie égyptienne.